Le jeu au niveau Haute Cour/Knesset semble rentrer dans une impasse…

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A présent que la conseillère législative du gouvernement s’est désistée dans le dossier du pouvoir de la Haute Cour de justice et a proposé au gouvernement de nommer un avocat privé (alors qu’elle est exactement payée pour remplir ce rôle), le représentant privé du gouvernement demande un ajournement !

L’avocat Ilan Bombach, qui a été choisi pour remplir ce rôle, va déposer une requête dans laquelle il explique que le délai imparti ne lui permet pas de se préparer correctement à l’élaboration d’une réponse optimale à la requête contre l’annulation du motif de raisonnabilité • En toile de fond : l’attendue retraite de la présidente de la Cour suprême Esther Hayut de son poste.

JDN

L’avocat Ilan Bombach (notre photo – Wikipedia), qui représente le gouvernement dans la requête contre la loi annulant la cause probable, déposera une demande auprès du tribunal pour reporter l’audience au motif qu’il a besoin de plus de temps pour s’y préparer, a-t-on annoncé aujourd’hui (vendredi ) sur N12. L’audience était prévue pour le 12 septembre, dans moins d’un mois.

Bombach explique dans sa requête que « les conséquences des résultats de la procédure ici sont fatidiques et de grande envergure. En effet, il est difficile de trouver des pétitions plus larges que les pétitions présentée dans le dossier en question. L’ampleur du canevas, ainsi que la profondeur des problèmes, nécessitent suffisamment de temps pour rédiger la réponse ».

Bombach ajoute également dans la requête : « D’un point de vue préliminaire de la portée des revendications et de l’étendue du canevas, il est clair que le laps de temps restant jusqu’à l’audience (et la soumission de l’affidavit en réponse) ne ne permettent pas une préparation suffisante du SM afin de préparer une réponse écrite et de représenter la position du gouvernement israélien comme requis et approprié. »

Aujourd’hui, Mati Tuchfeld, dans sa chronique en Israël, a cité Bombach disant que « la Haute Cour n’a aucune source d’autorité pour invalider la loi, et les règles qu’elle a établies en vertu desquelles il est possible d’intervenir dans la promulgation d’une loi fondamentale, ne répondre à cette affaire. »

« Il s’agit d’une question très controversée, même au sein du tribunal lui-même. Un certain nombre de juges pensent que les juges ne doivent pas s’ingérer dans les décisions du gouvernement pour des raisons de raisonnabilité, et un certain nombre d’entre eux pensent qu’il est impossible d’interférer dans le législation de la Knesset, en tant qu’autorité législative et en tant qu’autorité constituante ».

Selon Bombach, « Il n’y a rien dans la loi qui ébranle les fondements de notre système. Au contraire. De nombreux juges de la Cour suprême ont également estimé que la Haute Cour n’a pas le pouvoir de discuter de questions de raisonnabilité, et c’est parce que les juges n’ont aucun avantage sur les élus dans tout ce qui touche à cette raison. C’est pourquoi le fait que l’ombudsman ait refusé de représenter l’État est également regrettable, après tout, elle est conseillère juridique du gouvernement, pas de la Haute Cour. Son rôle est de conseiller le gouvernement, et aussi de représenter le gouvernement. Ce n’est pas un cas qui justifie le comportement inhabituel de ne pas représenter l’État. »

Se référant à la question du conflit d’intérêts des juges qui discuteront du droit concernant leur autorité, Bombach affirme qu' »il n’est pas possible qu’une autorité soit plus forte que ses membres, et de fait oppose son veto et détermine le contenu de la Loi fondamentale Même Aharon Barak, qui est considéré comme le penseur de la ligne militante de la Haute Cour, n’imaginait pas dans ses rêves les plus fous qu’il serait possible d’invalider une loi fondamentale. Il s’agit de la première loi du genre, qui détermine les limites de l’autorité de la Haute Cour pour intervenir dans une cause unique. Est-il possible qu’un organe quelconque dicte au législateur ce dont il peut débattre ? Une personne peut-elle se relever par ses lacets ? »

« Dans un pays démocratique où il y a une séparation des pouvoirs, l’autorité législative ne peut pas être externalisée, simplement parce que quelqu’un n’aime pas son travail. Ni à un conseil de sages de 15 personnes, même si certains pensent probablement qu’ils le sont vraiment. »

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