Gantz, lors d’une manifestation contre la réforme judiciaire : « Ils continuent d’essayer de faire des manœuvres politiques, maintenant ils veulent faire un ‘petit rendez-vous’, trois juges et nous arrêtons. Arrêtez et nous parlerons – il n’y a pas d’autre accord préalable possible »
JDN – Crédit photo : Elad Malka
Les manifestations contre la réforme législative : le président du camp d’État, le député Benny Gantz, a participé ce soir (samedi soir) avec le secrétaire général du parti, Eitan Ginzburg, à une manifestation à Herzliya. Selon lui, la situation en Israël pourrait aujourd’hui se détériorer en guerre civile, alors que « nous refusons d’être ennemis Et nous ne sommes pas prêts à donner le pouvoir à un politicien qui nous divisera. » Gantz a exigé que la législation soit complètement arrêtée.
« Je suppose que Levin croit vraiment en ce qu’il fait – mais quand vous donnez trop de pouvoir au gouvernement, vous vous engagez sur une pente glissante. Au début, nous ne le sentirons peut-être pas, mais le danger grandira. Nous ne sommes pas prêts à commencer à glisser sur cette pente. Ils continuent d’essayer de faire des exercices politiques, maintenant ils veulent faire un ‘petit rendez-vous’, trois juges et on arrête. Nous rejetons cela, il y a un plan présidentiel, c’est le seul qui soit acceptable, » a-t-il dit.
Evidemment, et on a suffisamment déjà reproché au président Herzog d’être allé totalement en direction de la conception de la Gauche…
« Arrêtez et nous parlerons, très simplement, il n’y a pas d’autres arrangements. Arrêtez-vous et parlez », a ajouté et exigé Gantz. « Les vétérans ici devant moi sont les combattants de 73 et les enfants qui sont ici sont les enfants de l’hiver 23 et nous n’avons aucune intention qu’ils n’aient pas d’Etat à l’avenir. Cette situation pourrait dégénérer en une lutte fratricide, nous refusons d’être ennemis et nous ne sommes pas prêts à donner le pouvoir à un politicien qui nous divisera. »
Gantz a ajouté à la fin : « Je veux dire à Netanyahou – il n’est pas possible qu’un pays entier devienne fou pour qu’une seule personne se calme. Cela prendra beaucoup, beaucoup de temps, ce combat est long et nous ne pouvons pas nous permettre de abandonner. Nous devons être patients et rester ensemble, nous devons trouver un moyen d’être les uns avec les autres. Nous n’avons pas d’autre pays. Nous devons être ensemble pour gagner ce combat. »
Là aussi, évidemment, c’est trop simple : l’establishment juridique s’en prend à quiconque ne suit pas ses concepts, par voie d’attaques judiciaires les plus variées (voir dossier 1000, dossier 2000, dossier 3000 et autres – ils sont tellement bien ficelés qu’on est même parvenu à leur attribuer des numéros tellement ronds…), puis lui reproche de ne pas se plier devant la « justice »…