Netanyahou au conseil des ministres : « L’opposition veut l’anarchie dans les rues, la réforme n’est qu’un prétexte »

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Au début du conseil des ministres, Netanyahou a attaqué : « Nos appels à des pourparlers, qui n’ont reçu aucune réponse, prouvent que ce qui intéresse l’opposition, c’est de créer l’anarchie et de renverser le gouvernement ».

JDN

Après le retour du Premier ministre Benjamin Netanyahou d’une visite officielle de trois jours en Italie, la réunion hebdomadaire du cabinet s’est tenue dimanche à Jérusalem. Au cours de celle-ci, les ministres ont attaqué, entre autres, la conduite de la conseillère juridique du gouvernement Gali Beharev Miara.

Au début de la réunion, Netanyahou a déclaré : « Je voudrais adresser mes condoléances à notre ami Yariv Levin pour le décès de son père, feu le professeur Aryeh Levin. Inutile de dire que cela survient quelques mois après la mort de sa mère. Aryeh a reçu le prix Israël, Yariv lui était lié, des condoléances lui sont adressées ainsi qu’à sa famille. Prions pour le rétablissement des blessés de l’attentat de Tel-Aviv. Je rends hommage aux soldats du Golani qui ont tué ces terroristes. Nos forces travaillent contre la montre – quiconque tentera de nous faire du mal le paiera de sa vie. »

Il a également déclaré : « Je suis revenu d’une visite en Italie, j’ai parlé avec le Premier ministre du renforcement de l’axe pro-israélien en Europe, de l’exportation de gaz israélien et d’autres projets économiques importants. J’ai rencontré des chefs d’entreprise, aucun ne m’a parlé de la réforme, mais ils m’ont tous parlé d’augmenter les investissements et de renforcer la coopération. Les médias ignorent ce fait », a-t-il affirmé.

« Une autre chose qu’ils essaient de cacher : quand j’étais en Europe, la première chose dans l’actualité était l’effondrement de la banque américaine. Nous ne l’ignorons pas, je vérifierai auprès des ministres et du gouverneur de la Banque d’Israël s’il existe des actions pour aider les entreprises israéliennes en difficulté de trésorerie. Nous avons l’obligation d’essayer d’aider les entreprises et leurs employés. L’économie d’Israël est l’une des plus stables au monde, les médias tentent également de l’obscurcir. Ils réduisent la discussion à des niveaux absurdes. Vous ne pouvez pas être en faveur de la loi et applaudir contre elle. Il n’y a pas de sionisme conditionnel », a-t-il ajouté.

Selon lui, « dans toute démocratie réformée, le gouvernement élu est celui qui est responsable des agences de sécurité. C’est ainsi que cela devrait être, c’est aussi ancré dans le bon sens. C’est la base de toute démocratie, si vous la sapez, vous sapez la démocratie. Le gouvernement sous ma direction a reçu un mandat clair, nos appels de pourparlers sont restés sans réponse, ce qui prouve que ce qui intéresse l’opposition, c’est de créer l’anarchie et de renverser le gouvernement et que la réforme n’est qu’un prétexte. J’espère m’être trompé, que des gens se lèveront qui seront prêts à parler, mais nous avons reçu un mandat du public et nous le mettrons en œuvre. »

Entre-temps, la ministre Miri Regev, au début du conseil des ministres, a attaqué la décision du médiateur de geler le limogeage du chef de la police du district de Tel-Aviv : « Le médiateur n’est qu’un conseiller. Le gouvernement a été élu pour gouverner pour transférer la responsabilité, de transférer notre mission. Le ministre a responsabilité et autorité, et non à des conseillers juridiques ou à tels ou tels fonctionnaires. »

La ministre Galit Distal Itabrian a ajouté dans la même affaire : « La loi dit explicitement que le ministre a le pouvoir légal de licencier un haut gradé, et la conseillère, en revanche, n’a aucune autorité dans la loi. Et je suis très troublé par le fait que le commissaire choisisse personnellement de s’aligner sur la conseillère qui n’a aucune autorité et non sur le ministre qui a autorité. »

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