Qui est le maître à bord ? Une grande question…

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Ben Gvir attaque de manière virulente la conseillère juridique du gouvernement et affirme qu’elle ne lui a pas du tout parlé avant son annonce concernant le limogeage du commandant du district de Tel Aviv • La commissaire a précisé que la décision a été prise dans le cadre d’une analyses des candidats, mais le ministre a décidé de la date d’exécution. Il n’avait pas le droit de le faire ?

JDN – Benjamin Berger

Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir répond cet après-midi (vendredi) à l’annonce du procureur général, et affirme qu’elle ne lui a pas du tout parlé dans le cadre de l’enquête initiale qu’elle a menée dans ce domaine de la nomination d’un nouveau responsable de la sécurité civile à Tel Aviv.

Ben Gvir a ajouté : « Pour tous ceux qui n’ont pas compris jusqu’à présent, il s’agit d’un conseiller juridique de gauche, partial et non objectif qui agit au nom du gouvernement précédent, avec un programme politique clair et son annonce montre à quel point il est important que la réforme juridique soit mise en place. Nous étudierons la décision de ladite conseillère et prendrons des décisions en conséquence. »

Le commissaire de police, RN Ya’akov Shabtai, a également commenté ces propos et noté : « Il s’agit d’une série de nominations pour laquelle la police israélienne se prépare depuis longtemps. Comme je l’ai déjà précisé hier, le moment de la décision était déterminée par le ministre de la Sécurité nationale uniquement. »

« Je tiens à souligner que la police israélienne est toujours soumise à la loi et que les instructions du conseiller juridique du gouvernement nous lient. Suivant ses instructions, je vais geler le rendez-vous jusqu’à la fin de l’enquête, et le commandant de district continuera à remplir ses fonctions en conséquence. »

Dans une déclaration au nom de la conseillère juridique du gouvernement, Gali Beharve-Miara, il est affirmé que la nuit dernière, elle a mené une enquête préliminaire sur la procédure de transfert du commandant du district de police de Tel Aviv, le surintendant Amihai (Ami) Ashad.

L’enquête principale a soulevé de sérieuses inquiétudes concernant la légalité et l’exactitude de la procédure, y compris les considérations sous-jacentes à la décision, le moment de l’annonce et son contexte.

Par conséquent, le conseiller juridique du gouvernement a ordonné aux autorités compétentes de geler toute décision ou action dans le cas d’Ashad, jusqu’à l’achèvement ordonné de l’enquête judiciaire requise. Pour éviter tout doute, jusqu’à ce que l’enquête soit terminée, Ashad restera à son poste.

2 Commentaires

    • Oui, comme l’a si bien défini l’un des ministres actuels : pas besoin de pots de fleur dans le bureau, c’est nous – les ministres – les pots de fleurs… On est là pour la décoration.
      Les « conseillers juridiques » font tout le travail, entravent les ministres, dirigent ce qu’ils doivent faire et prennent en main le pays.
      Mais peut-être n’est-on pas conscient de l’étranger de l’absurdité de la situation actuelle.

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