A l’issue d’une évaluation de la situation en préparation des manifestations contre la réforme légale, le commissaire de police Kobi Shabtai a précisé que la police ne permettra pas le blocage des voies de circulation qui ne sont pas conformes et approuvées par eux.
JDN – Gaby Schneider
Le commissaire de police Yaakov Shabtai a procédé aujourd’hui (mercredi) à une évaluation de la situation avec des officiers supérieurs de la police, avant les manifestations contre la réforme juridique qui devraient se tenir demain dans divers endroits du pays.
À la fin de la réunion, Shabtai a déclaré que « la police israélienne considère le droit de manifester comme une pierre angulaire dans un pays démocratique qui permet à tous les citoyens d’exprimer leur protestation tout en respectant le cadre de la loi et de l’ordre public ». Cependant, il a souligné que « la police agira avec une tolérance zéro envers les troubles, les dommages matériels, les dommages aux symboles du gouvernement et la perturbation de la vie quotidienne ».
Le commissaire a ajouté que la police ne permettra pas le blocage des voies de circulation qui n’ont pas été coordonnées et approuvées par la police.
Les organisateurs de la manifestation contre la réforme judiciaire ont annoncé qu’il y aura demain une « Journée de résistance à la dictature », dans le cadre de laquelle des centaines d’événements de protestation auront lieu à travers le pays. Les manifestations comprendront des manifestations, des convois et des marches de protestation dans les villes et les intersections centrales, ainsi que des barrages routiers tout au long de la journée. Les manifestants entendent, entre autres, perturber la circulation sur les routes autour de la Banque nationale d’Israël dès le matin, en roulant lentement, et ce dans une volonté de nuire au départ prévu du Premier ministre Benjamin Netanyahou pour une visite à Rome.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a évoqué les manifestations prévues par les opposants à la réforme. Dans une déclaration aux médias qu’il a faite après une visite à l’hôpital Rambam aux combattants de l’IMM qui ont été blessés hier lors d’une opération à Jénine, le ministre a déclaré : « Je suis en faveur des manifestations, en faveur de la liberté d’expression, mais la route nationale et les principales artères de transport devraient être interdites. »
« Il faut rappeler que sur une grande artère de transport on transporte des femmes sur le point d’accoucher, on transporte des personnes qui doivent se rendre à l’hôpital. Il est également impossible de perturber l’activité de l’aéroport Ben Gourion », a ajouté Ben Gvir. « J’appelle et je dis d’ici à tous les manifestants : rappelez-vous qu’en fin de compte nous sommes les mêmes. On ne demandait pas à ces combattants qui ont donné leur vie s’ils étaient de droite ou de gauche, s’ils étaient religieux ou laïcs – ils symbolisent tous l’État d’Israël. J’appelle l’opposition : comportez-vous avec autorité, manifestez, Criez, c’est votre droit, mais laissez de côté les principales artères de transport et l’aéroport Ben Gourion. »
« Je vous rappelle que lors de l’évacuation du Goush Katif, c’est la Cour suprême qui a dit que c’était interdit, qu’il y a des endroits qu’il ne faut pas bloquer, et bloquer ces endroits c’est de l’anarchie, et l’anarchie ne peut pas arriver dans l’Etat de Israël », a conclu le ministre.
Manifestations avec Tamar Ben Gvirkobi Shabtai, réforme judiciaire.