Lapid et Gantz, dans une annonce conjointe concernant la réforme juridique, à la lumière des propos du président Herzog, présentent leur exigence pour continuer les contacts en coulisses, dont certains étaient des complices du camp de l’État : tout cesser, jusqu’à ce qu’on discute. Que vont décider les gens de Netaniahou ? C’est là toute la question…
JDN – Benjamin Berger
Réforme juridique : Plus tôt dans la journée (lundi), le président Yitzhak Herzog a tenu une conférence avec des dizaines de chefs d’autorités de tout le pays, au cours de laquelle il a appelé au dialogue concernant la réforme et a expliqué l’importance dans le discours israélien que les deux parties, la coalition et l’opposition, tentent de trouver un compromis sur la question qui fait grand bruit depuis trois mois d’affilée. Maintenant, les chefs de l’opposition le rejettent.
Le président du parti Yesh Atid et le chef de l’opposition, le député Yair Lapid, ont publié cet après-midi une déclaration conjointe avec le président du parti State Camp, le député Benny Gantz, concernant la réforme juridique et l’appel au dialogue du président Herzog. « Chacune de nos tentatives pour l’unité d’Israël s’est heurtée à des piétinements et à des refus. Israël se tient au seuil d’une urgence nationale et Netanyahu refuse de s’arrêter », ont-ils déclaré.
« Nous respectons et apprécions grandement les efforts du président de l’État pour parvenir à des négociations et à de larges accords », selon Lapid et Gantz, « mais afin de parvenir à des négociations honnêtes et efficaces qui conduiront à la préservation de la démocratie et de l’unité de le peuple, Netanyahu doit annoncer un arrêt complet, global et authentique du processus législatif. Toutes les tentatives de raccourcis sont un moyen de piétiner le vrai dialogue.
Auparavant, le président Herzog avait déclaré : « Le canevas que je travaille à formuler donne des réponses de part et d’autre, aux ambitions de part et d’autre. Il inclut la diversité de l’autorité judiciaire, et une réflexion approfondie des défenseurs des opinions et des communautés, il établit sur des fondements constitutionnels importants et historiques, il ancre une structure saine d’équilibre entre les autorités, il protège à tout prix la démocratie et les droits de l’homme. Et l’indépendance et l’indépendance du système judiciaire. Il protège les minorités en nous, et protège l’État de Israël en tant qu’État juif et démocratique fondé sur les principes de la déclaration d’indépendance. »
L’opposition semble déjà avoir donné sa réponse, et rejette toute tentative de conciliation. Il est vrai que, en toute probabilité, ce que veulent Lapid et Ganz c’est de revenir aux urnes, afin de tenter de reprendre le pouvoir. Visiblement, on n’est pas sorti de l’auberge avec des gens pareils…