Photo : Amin TABATABAEI , grand champion iranien, qui a refusé d’affronter Nathanaël Levi
Le BNVCA condamne le refus d’Amin Tabatabaei, un grand joueur iranien de 21 ans, de se mesurer à son adversaire, Nathanaël Levi, israélien. Tabatabaei n’a pas publié de déclaration expliquant sa décision, mais des observateurs du Sunway Chess Festival à Barcelone ont déclaré aux médias locaux qu’il était préoccupé par d’éventuelles représailles du régime au pouvoir une fois de retour en Iran. La politique officielle de la République islamique rejette le droit à l’existence d’Israël.
Jusqu’à quand la Fédération internationale d’échecs, FIDE, va-t-elle laisser impunis de tels comportements provenant de surcroît d’un pays qui tue ses citoyens et multiplie les pendaisons publiques.
Une attitude de « soutien à la cause palestinienne » qui affiche ouvertement son antisémitisme et son racisme, ce qui se produit régulièrement.
En juillet 2021, aux JO de Tokyo, le judoka algérien Fethi Nourine avait annoncé qu’il n’affronterait pas son adversaire soudanais pour ne pas avoir à se mesurer, en cas de qualification au tour suivant, à l’Israélien Tohar Butbul. Ce judoka, à l’antisémitisme viscéral, a été suspendu.
En 2020, la Fédération anglaise des échecs a tenté d’introduire une résolution à la FIDE qui aurait automatiquement suspendu la Fédération iranienne des échecs au cas où ses joueurs refusaient ou étaient empêchés de jouer contre des adversaires israéliens. Cependant, la FIDE a plutôt adopté une version édulcorée qui ne sanctionne pas l’Iran pour sa politique de boycott, mais note simplement que « de tels incidents obligeront la FIDE à imposer des sanctions ciblées qui pourraient nuire aux joueurs d’échecs »
Le BNVCA saisit la Fédération internationale d’échecs pour demander, à l’instar de ce que font d’autres fédérations, l’exclusion pour 10 ans des joueurs et de leur fédération nationale, refusant de respecter le droit à l’existence d’Israël et de ses citoyens.