Quel rapport entre le backchich et la émouna, la foi en Hachem ?

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Autour de la table de Chabbath, n°348 Choftim

Ces paroles de Tora seront étudiées le-ilouï nichmath ha’hakHam Chalom Cohen zatsal,  Roch Yechivath « Porat Yossef » et président de la Mo’atsath Hathora, que son mérite nous protège !

Au début de notre paracha est enseignée la Mitsva de placer des tribunaux rabbiniques afin de rendre la justice selon la Tora entre les membres de la communauté juive. Parmi les lois liées aux jugements on trouve l’interdit du ‘cho’had’: le « backchich », c’est-à-dire que les plaignants n’ont pas le droit d’après notre sainte Tora de payer des pots de vins aux juges afin qu’ils fassent pencher leur jugement en leur faveur.

Au début du Quovets Maamarim, le rav Elhanan Wasserman zatsal explique un principe sur ce phénomène. Mais avant cela, il pose une question : pourquoi existe-t-il des gens incrédules concernant l’existence d’Hachem et la Création du Monde? On constate, que parmi les Nations de ce monde, de grands savants comme Aristote ne sont pas arrivés à la croyance en un D’ unique. Donc comment la Tora peut demander à chaque Juif à partir de l’âge de la Bar Mitsva de croire en D’, en la Tora et les Mitsvoth ? Pour mes lecteurs de plus en plus nombreux, ken yirbou, jusqu’au lointain Camroun et  même du Congo de la ville de Pointe Noire, il est bon à savoir que toute personne de la communauté âgée de plus de 13 ans doit pratiquer toutes les Mitsvoth. Or la première d’entre elles, d’après le décompte du Rambam, est la Mitsva de la croyance au D’ unique. Donc si les plus grands savants du monde n’ont pas adhéré à cette axiome de base, qu’il existe un D’ unique et Maître sur terre, donc comment la Tora peut obliger à partir de treize ans à admettre cette donnée si difficile à acquérir ? Intéressante comme question, n’est-ce pas ?

Dans son développement, le rav Wasserman explique que la émouna la foi en Hachem est quelque chose de très facile à appréhender !  Il n’y a qu’à voir le monde, l’immensité de la mer, par exemple la vue splendide qu’ont les vacanciers des hauteurs de Natanya sur le littoral ou – lehavdil- les Alpes, pour comprendre que TOUT a été créé par la libre volonté d’Hachem ! Or mes lecteurs le savent parfaitement bien, si le grand oncle d’Amérique vient faire un passage remarqué dans sa famille restée au pays de la douce France et qu’il achète un magnifique Squad 4/4 dernier cri pour la plus grande satisfaction de ses neveux, lorsque notre oncle donnera les clefs (du 4/4) à ses neveux, il dira : « Mes chers enfants, je suis si content de vous voir que j’ai tenu a vous acheter ce jouet en signe d’amour ». Mais notre oncle,  même s’il est riche comme Crésus… ne mettra jamais le squad, flambant neuf, dans la rue en face de l’habitation avec un grand écrito : « SANS PROPRIETAIRE » ! Car il est certain qu’un homme équilibré ne fera jamais de multiples efforts entre l’achat, et le transport pour mettre un objet de valeur à la disposition de tout public, n’est ce pas ? Donc si Maitre Capéllot m’a bien suivi dans cette profonde démonstration, à plus forte raison, Celui Qui a créé ces magnifiques rebords de plage et l’immensité des océans et aussi la savane africaine ne l’a pas fait parce qu’Il s’ennuyait, (pardonnez-moi pour l’expression). Donc il est clair, comme l’eau de source, claire et limpide, que Celui qui a créé ces monts et  ces océans l’a fait pour un but bien défini : qu’un peuple vienne Le servir… A l’image de l’oncle américain qui fait cadeau du squad à ses neveux afin de resserrer les liens familiaux… Cqfd.

Le rav continue et demande : si c’est tellement simple, alors pourquoi y-a t-il tant de gens qui ne partagent pas cet axiome si évident ? Il répond à partir de notre paracha : dans toute cette création, il existe un énorme backchich ! En fait, pour arriver à la résolution exacte d’un problème, il faut enlever les  intérêts que l’homme a de part et d’autre de la balance. Tant que l’homme n’arrive pas à se défaire des intérêts préliminaires, alors automatiquement son esprit ne sera pas libre de trancher le problème en toute sincérité !

La Guemara  Ktouvot(105:) donne l’exemple de rabbi Yichmaël qui devait juger son métayer sur une certaine affaire. Cependant, le jour du jugement, il est venu voir son maître qui était aussi son juge, avec une corbeille de fruits : en fait, le paiement de la semaine de location du champ. Seulement son habitude était de le payer toutes les veilles de Chabbat et là, son métayer a avancé le paiement au jeudi, jour du jugement. Rabbi Yichmaël lui dira alors qu’il est impropre à le juger, car d’avoir avancé le paiement hebdomadaire est assimilé à un cho’had !

De là le rav Wasserman dit que si pour un tout petit peu de pot de vin un grand Sage s’est rendu impropre à juger une affaire, alors que dira-t-on pour nos questions fondamentales?

Un homme qui n’a pas été éduqué dans la pratique de la Tora et des Mitsvoth aura beaucoup de mal à accepter son erreur. On est trop bien installé dans la routine avec ses mauvaises habitudes qui font tinter à l’oreille :… ‘Maurice, enfin tu ne vas quand même pas aller au cours du lundi soir, le rabbin va te dire de ne pas aller au ciné le samedi ou il te dira de changer ton portable : c’est impossible, etc‘… Donc de cette Mitsva du cho’had il sort un principe imparable: c’est que l’homme n’appliquera sa jugeote que lorsqu’il aura préalablement enlevé ses préjugés et autres intérêts! Et ce principe universel s’exerce dans de nombreux domaines de la vie, il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour se rendre compte de l’étendue du travail à accomplir !

 Quand la prière sincère fait revenir les demi-morts sur terre!

La semaine dernière on a parlé du rav Karlinstein zatsal et de son formidable niveau de bita’hon/de confiance en Hachem avec sa transplantation des reins. Même si les choses paraissent bien obscures, l’homme doit garder confiance dans le Boré ‘Olam !

Durant son long traitement dans les hôpitaux en Amérique, le rav fut témoin d’un épisode très exceptionnel. Il s’agissait d’une jeune dame de la communauté qui était hospitalisée en même temps que lui mais son cas était encore bien pire ! Elle avait la maladie au niveau des intestins (Que D’ nous en garde) et la situation était tellement grave que le staff médicale levait les mains au Ciel en disant qu’elle n’avait plus qu’une semaine pour vivre !

La femme demanda alors à sa fille âgée de 15 ans de sortir de la pièce. Cette dernière était toute retournée et pressentait le pire ! Elle demanda l’aide d’une infirmière pour aider sa mère dans les derniers instants… L’infirmière entra dans la chambre et vit la femme malade sous les draps, le corps et visage entièrement recouvert. Et on pouvait entendre une courte prière qui sortait de dessous les draps:» Mon père qui est au Ciel ! S’il te plait : qu’as-Tu à gagner à ma mort et ma descente à la géhenne ?! Encore un Kadich de plus qu’on fera en mon souvenir, quelques Michnayoth seront étudiées pour mon âme ! Mais voilà : je Te promets  que si Tu me guéris de mon mal, je SANCTIFIERAI ma vie pour la Tora et ceux qui l’étudient !! Chaque jour, j’irai à la Yechiva pour préparer les repas des élèves et nettoyer le bâtiment» Après cette prière qui sortait directement de son cœur, la mère demanda alors à sa fille un verre d’eau car elle était assoiffée ! L’infirmière qui était à côté interdit à la fille d’accomplir sa volonté car son état de santé terrible ne permettait en aucune façon de boire car cela pouvait provoquer l’étouffement ! Cependant, la mère réclama de plus belle et cette dois la fille passa outre l’injonction de l’infirmière et tendit un verre d’eau. La mère prit le gobelet, fit la BENEDICTION «Chéhakol..» et but avidement l’eau ! Elle n’a pas eu une seule plainte : cela relève du miracle ! A nouveau elle demanda un autre verre et pareillement elle le boira. Jusqu’à ce que la malade ait une autre demande encore plus ahurissant: « Donnes-moi s’il te plait un plat à manger car…j’ai très faim» La fille était sidérée et refusa de donner le plat car c’était un grand danger étant donner son état. Mais à nouveau la mère réitéra sa demande et en fin de compte la fille acquiesça et amena un plat de pommes cuites broyées. Pareillement la maman mangera tout le plat devant les yeux ébahis de l’infirmière ! La situation était surnaturelle, au point que tout le staff médical vint voir le prodige : une personne en phase finale d’une maladie des intestins qui a pu boire et manger sans aucun problème et qui en redemande encore : INCROYABLE ! Le spécialiste du service dit : « Cela fait trente ans que je travaille dans ce service et je n’ai jamais vu un tel phénomène: c’est un vrai MIRACLE !» En moins d’une semaine, au lieu que cette maman rejoigne ses aïeux au cimetière juif (car comme mes lecteurs le savent, il est interdit de se faire enterrer dans un cimetière civil), cette mère de famille SORTIT de l’hôpital et rejoignit sa maisonnée !! Très vite, dès qu’elle fut remise entièrement sur pied, elle se rendit à la Yechiva la plus proche pour demander l’autorisation au Roch Yechiva  d’aider à préparer les repas, comme elle en avait fait les vœux quelques jours plus tôt à l’hôpital. Le Roch Yechiva était tout étonné de la coïncidence car quelques jours auparavant  la cuisinière avait demandée une auxiliaire compte tenu du nombre supplémentaire important de Ba’hourim ! Conclut le Roch Yechiva : « C’est bien une preuve que c’est voulu par le Ciel ! donc tu es engagée ». Notre rescapée des hôpitaux américains commença son travail avec beaucoup d’abnégation dans les cuisines d’une Yechiva Guedola. Il est même rapporté que durant Ben Hazmanim (les vacances), cette dame se rendait dans une autre Yechiva, celle de Mir à New York, pour préparer les repas, car elle ne voulait pas s’abstenir de sa tâche sacrée. Et cela fait plus de 20 années qu’elle travaille ! De là, apprenait le rav Karlinstein zatsal, la prière a la force de faire revenir les demi-morts sur terre et que l’aide aux Ba’houré Yechiva (et Avréhim) est beaucoup appréciée dans le Ciel! Et comme le dit rabbi Nahman ben Feïgue: dans la vie il n’y a pas de Yiyouch/ d’abandon et de désespoir !! Ein Yiyouch ba’olam CLALL!!

Chabbath Chalom et à la semaine prochaine si D’ le veut !

David Gold

Une bénédiction de GRANDE réussite à tous les valeureux Ba’houré Yechiva, Avrékhim qui reprennent le chemin du Beth Hamidrach et de la Yechiva pour étudier la Tora,  ‘hazaq ‘hazaq venit’hazek !

Une berakha à la famille Lelti Gabriel et à son épouse ainsi qu’à toute leur descendance

Tous ceux/celles qui veulent participer à l’effort dans la diffusion de mon feuillet  peuvent prendre contact auprès du mail 9094412g@gmail.com.

 

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