Des déclarations du Sommet du Néguev ressort surtout un appui à la création d’un État palestinien avec Jérusalem pour capitale.
JDN – ‘Hizki Goldman
D’une conférence censée traiter de l’Iran, les gros titres des déclarations des ministres des Affaires étrangères à la fin du sommet du Néguev ont été marqués par l’attaque meurtrière d’hier soir, avec des déclarations selon lesquelles les accords abrahamiques ne remplacent pas l’établissement d’un État palestinien.
Quel était le thème du « Sommet du Néguev » ? Selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, la réponse est claire : « Nous avons parlé de l’importance des relations entre Israël et les Palestiniens, de l’importance d’une solution à deux États dans laquelle Jérusalem-Est est la capitale des Palestiniens ».
Le secrétaire d’État américain Blinken a déclaré que « l’une des questions dont nous avons parlé aujourd’hui est de savoir comment les accords abrahamiques et la normalisation entre les pays qui se tiennent ici aujourd’hui peuvent aider la vie des Palestiniens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie ». Il a précisé que « les accords de paix régionaux ne remplacent pas un accord avec les Palestiniens ».
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Samah Shukri, a déclaré que son pays tentait de mettre fin au terrorisme et à la violence dans le monde arabe, notant que le forum était une « opportunité importante » pour résoudre le conflit avec les Palestiniens. « Il s’agit d’un problème important et au fil des ans, l’Égypte s’est fixé comme objectif. Nous pensons que nous avons les capacités et les ressources pour l’arrêter – et nous continuerons à faire tout ce que nous pouvons pour l’arrêter et lutter pour la paix ».
« Nous constatons un développement dans les relations israélo-égyptiennes et constatons que la voie que nous avons tracée il y a 44 ans est réelle. Nous avons parlé de l’importance des relations israélo-palestiniennes, de l’importance d’une solution à deux États dans laquelle Jérusalem-Est est la capitale de la Palestiniens, c’est une question importante ».
Nasser Burita, le ministre marocain des Affaires étrangères, a également parlé des relations israélo-palestiniennes : « Nous soutenons une solution à deux États, Israël et la Palestine vivant côte à côte et Jérusalem-Est étant la capitale des Palestiniens. Nous pensons que c’est possible ».
Finalement, cela valait-il la peine d’organiser une telle réunion ?