Les services de renseignement ukrainiens : les élites russes prévoient de renverser Poutine

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Un groupe d’élites russes aurait conspiré pour renverser le président russe Vladimir Poutine et « rétablir les liens économiques » avec l’Occident, selon les services de renseignement ukrainiens. « Empoisonnements, malaises soudains ou accidents » sont au programme.

Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber – Vladimir Poutine Photo : Facebook officiel

« Les élites russes envisagent d’évincer Poutine », a annoncé un post Facebook publié hier soir (dimanche) par le chef du renseignement du ministère ukrainien de la Défense. Le ministère a affirmé qu’un groupe de « personnes influentes » s’était formé en Russie et souhaitait chasser Poutine du pouvoir au plus vite et rétablir les liens économiques avec l’Occident, détruits du fait de la guerre en Ukraine.

Les services de renseignement affirment que le groupe pense déjà à Alexander Bortnikov, directeur général du Service fédéral de sécurité et membre du cercle restreint de Poutine, en tant que successeur du président. Le conseil d’administration a affirmé que Bortnikov et Poutine s’étaient disputés après que Poutine l’ait accusé « d’erreurs fatales dans la lente et coûteuse invasion de l’Ukraine ».

« Bortnikov et son département étaient chargés d’analyser l’humeur de la population ukrainienne et la capacité de l’armée ukrainienne », a déclaré le conseil. Le ministère ukrainien de la Défense a affirmé que les renseignements provenaient de sources russes, qui « envisagent diverses options pour chasser Poutine du pouvoir », y compris un éventuel assassinat.

Le changement de direction pourrait également être « une tentative d’établir une coopération avec les autorités ukrainiennes », alors que la guerre se poursuit, a indiqué le poste. L’économie russe a été étouffée par les sanctions imposées par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN.

Partout dans le monde, les oligarques russes influents souffrent beaucoup, leurs précieux actifs ont été saisis et confisqués par les pays occidentaux, et beaucoup ont fui vers leur patrie ou vers des pays plus amicaux.

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