Le Collectif Palestine Vaincra, affilié à BDS, basé à Toulouse qui, chaque jour, répand ses propos anti Israël et ses appels au boycott dans les différents quartiers de la ville où eurent lieu les assassinats de Arieh et Gabriel Sandler, leur papa Jonathan Sandler et la petite Myriam Monsonego par un terroriste islamiste voulant « venger les enfants palestiniens », s’en prend directement au maire Jean-Luc Moudenc (notre photo). Il a signé la pétition dénonçant le rapport d’Amnesty International à charge contre Israël, ce qui pour ces gens est une faute majeure. Le Collectif précise que « La première liste de signataires est composée de tout ce que compte la scène politique française de soutiens à la politique d’extrême droite israélienne ». Dans la « défense de l’indéfendable », ainsi nomment-ils Israël, « sans surprise le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc fait partie de cette honteuse liste de signataires bien qu’il soit le seul maire d’une ville de cette importance à avoir signé ». Ce Collectif qui ne connaît aucun autre conflit dans le monde, indifférent aux morts de Syrie, aux femmes vendues en Afghanistan et autres horreurs qui font l’actualité du monde, ne manque pas de souligner qu’il n’y a évidemment pas la moindre trace d’antisémitisme dans ce rejet radical de l’Etat juif, leur unique cible.
Reprenant son lancinant refrain sur le « nettoyage ethnique » et le « vol de terres et de ressources » par Israël, le Collectif fait un pas de plus dans la haine, qui éclaire d’une façon plus précise ce qu’ils appellent apartheid. En effet, se référant aux termes d’une organisation dénommée Adalah Justice Project, il pose la question ultime de la disparition d’Israël en tant qu’Etat juif : « Est-il possible de mettre fin à l’apartheid sans mettre fin au projet de colonisation de peuplement sioniste ? »
Modifier le discours public
L’organisation Adalah Justice Project se présente comme « une organisation de défense palestinienne basée aux États-Unis qui « vise à modifier le discours public et la politique sur la Palestine. Nous travaillons à la libération collective. Personne n’est libre tant que nous ne le sommes pas tous ». Tout un programme exclusivement orienté sur la délégitimation d’Israël et sa diabolisation par l’utilisation du mot apartheid, martelé sans relâche. L’objectif est de « dés-exceptionnaliser » la Palestine et Israël, ce qui signifie, précisent-ils « que nous intégrons les droits des Palestiniens dans le discours, la politique et la pratique progressistes existant dans la lutte commune, l’analyse intersectionnelle, la responsabilité personnelle et politique et la poursuite fondée sur des principes de la libération collective ». Ainsi, dans cette propagande qui reprend le discours woke du « tous victimes », les Palestiniens sont placés en ouverture du cortège des victimes, car bénéficiant de la chance inouïe de pouvoir se dire les « victimes » de l’Etat juif. Juif qui, dans ce monde inversé, veut dire colonisateur, impérialiste, blanc et voleur de terres.
Est ainsi dévoilée la source même du discours anti-Israël, antisioniste et antisémite, diffusé chaque jour dans le monde, en France et plus spécifiquement à Toulouse. Dans ce dispositif, le rapport d’Amnesty International est devenu la bible incontestée de tous ceux qui rêvent d’une « Palestine de la mer au Jourdain ». La lutte autour de Shimon HaTzadik, où les droits des propriétaires juifs sont niés et rejetés, malgré la décision de la Cour Suprême d’Israël et des années de procédure, y est cruciale. Une victoire, aussi illégitime, reviendrait à amorcer le déracinement d’Israël de sa terre.
Dans trois semaines à Toulouse se déroulera la cérémonie en hommage aux victimes, dix ans. On ne peut qu’espérer que dans un sursaut salutaire, ceux qui arment par leur propagande de haine les bras des « déséquilibrés » anti Juifs seront enfin mis hors d’état de nuire par la justice, la France ne peut se permettre de laisser impunis ces immondes anti-Juifs
Evelyne Gougenheim
JForum