Les propositions pour lutter contre la propagation de la nouvelle mutation en Israël étaient de grande envergure, mais en pratique, une seule décision a été prise : prolonger les restrictions sur l’aéroport Ben Gourion de dix jours supplémentaires.
Ce soir (jeudi), le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre de la Santé Nitzan Horowitz ont convenu de prolonger les restrictions actuelles à l’aéroport Ben Gourion de dix jours supplémentaires, à compter de dimanche, en raison de la propagation de la nouvelle souche en Israël.
L’obligation d’isoler les rapatriés en Israël, vaccinés et non vaccinés, sera prolongée par arrêté du directeur général du ministère de la Santé, sous réserve de l’approbation de la commission de la santé de la Knesset.
Bennett a introduit un nouveau schéma de restriction, qui comprenait l’abolition du schéma de classe verte et le dépassement du schéma de pourcentage de vaccination par classe afin d’encourager les parents à vacciner leurs enfants. En outre, Bennett souhaite étendre le label vert aux centres commerciaux, ce qui est juridiquement problématique car il y a des surfaces indispensables, et renforcer l’application des règles du pass vert à partir de dimanche, y compris l’imposition d’amendes. En raison d’un désaccord avec le ministre de la Santé, ils ont décidé entre-temps d’étendre les restrictions juste à l’aéroport Ben Gourion et de discuter d’autres restrictions plus tard.
Le débat entre Bennett et le ministère de la Santé a commencé, entre autres, à la suite des propositions du Premier ministre de mettre les non-vaccinés en isolation et de fermer l’aéroport Ben Gourion. Le ministère de la Santé a vivement critiqué ces propositions : « Le Premier ministre exagère la discussion sur les restrictions et la rend hors de propos », a déclaré un haut responsable du ministère de la Santé lors d’une audition ce matin. « Il n’y a pas encore assez de données, donc le ministère de la Santé a demandé de prolonger d’une semaine les restrictions existantes, mais les propositions du Premier ministre sont sans fondement, probablement à ce stade. »
En fin de compte, comme indiqué, toutes les propositions de Naftali Bennett ont été rejetées et la décision a été prise uniquement d’étendre les restrictions sur l’aéroport Ben Gourion.
Par contre, le ministère de la Santé a modifié la réglementation pour les personnes infectées par la souche Omicron : chaque personne positif du fait de l’omicron doit rester en isolement pendant 14 jours – 4 jours de plus qu’une personne infectée par les autres variantes.
Hier soir (mercredi), le ministère de la Santé a annoncé de nouvelles réglementations, et à partir d’aujourd’hui (jeudi), un patient vérifié qui a été identifié comme atteint par la variante Omicron devra rester en isolement pendant 14 jours à compter du moment où le premier test a été trouvé positif, contrairement à la réglementation existante pour les autres variantes.
Selon le ministère de la Santé, la nouvelle décision a été prise hier en raison du soupçon que les variantes vérifiées d’Omicron pourraient être contagieuses pendant une période plus longue que celle observée dans les cas d’autres variantes. Afin de constater qu’une personne est infectée par un omicron et non par un autre variant, il est nécessaire de réaliser en plus du test standard voire un séquençage génétique de son test.
Cependant, tous les tests corona en Israël ne permettent pas de savoir qu’on est porteur de la nouvelle variante. Actuellement, seuls les tests des patients corona qui sont revenus de l’étranger le permettent. Cependant, il existe des patients spécifiques qui, en raison d’un soupçon ou d’un autre, voient leurs tests analysés plus profondément afin de savoir s’ils ont été touchés par la variante en question.
Afin de recevoir le certificat de rétablissement souhaité qui permettra au patient de reprendre la routine chez Omicron, il est nécessaire qu’au cours des trois derniers jours d’isolement aucun symptôme n’empêche le rétablissement, comme une fièvre de 38 degrés ou plus, des difficultés respiratoires ou essoufflement (selon évaluation médicale), toux ou tout symptôme respiratoire autre qui ne s’améliore pas.