C’était urgent ! La ministre des Transports, Mérav Michali, présidente du parti Travailliste (et personne mariée refusant d’avoir des enfants !), s’occupe des choses les plus importantes du pays : permettre l’exploitation des moyens de transports publics le Chabbath !
Les réactions n’ont pas tardé, et elles méritent d’être citées.
Le député Yinon Azulai de Shass : « Cette déclaration ne sert qu’à effacer le statu quo qui existe depuis des décennies et à profaner le jour de repos juif, à violer le caractère sacré du Chabbath qui représente le souvenir de la Création du monde. Une minorité violente et bruyante essaie d’imposer son opinion à la majorité des gens qui veulent observer le Chabbath et qui veulent préserver l’identité juive ici dans l’État d’Israël. J’en appelle à Naftali Bennett à ne pas participer à une telle initiative, mais à continuer sur la tracée de ses prédécesseurs qui n’ont pas permis que la bougie du Chabbat ne s’éteigne. »
Le député Boussu, du même parti, a ajouté : « Certains des accords et des engagements signés sous la table pour réaliser le rêve de Bennett sont la violation du statu quo et la profanation du Chabbath. Il n’est pas surprenant que Michaeli l’annonce à ses soutiens de l’État de Tel-Aviv, il est surprenant que les voix des rabbins sionistes religieux ne s’expriment pas face à la profanation du Chabbath qui va suivre. La deuxième partie de la grande tromperie du gouvernement de gauche est à présént clairement publiée. »
Le député Ya’akov Litzman de l’Agoudath Israël : « M. Bennett, qui nous a parlé du « droit » de veto sur les questions religieuses, permet de violer le statu quo, tout en profanant la journée nationale de repos. Quelle honte ! »