Nous voici déjà quelques heures après le cessez-le-feu.
Les premières réactions sont incendiaires… C’est la Droite qui s’y met, critiquant l’establishment d’avoir accepté un tel arrêt des hostilités, d’autant plus que cela a été fait, une fois de plus, sans exiger la restitution des corps des soldats tombés voici quelques années et les deux prisonniers pris par le Hamas (reproche tout à fait valable).
Il s’agit toutefois de critiques politiques, mais non pas de critiques se plaçant sur le plan militaire ou sécuritaire. A ce niveau-là, les réactions sont mineures.
Expliquons-nous : nous avons tous été amenés à constater que, pour une fois, la réaction de l’armée sous la direction d’Avi Kokhavi a été maximaliste, sans hésitations ni sentiments ! Les banques de données ont été exploitées jusqu’au bout, et le nombre de frappes et de coups portés a été d’un niveau exceptionnel et d’une efficacité redoutable.
Il est plus que probable que tout le projet du fameux « métro » de Gaza, ces voies souterrainnes creusées sous tout Gaza et permettant ravitaillement, passage de terroristes et de leurs dirigeants sans risque, matériel de guerre et autres raquettes, tout cet ensemble, construit à grands frais durant une dizaine d’années, semble bien avoir été réduit à néant. Même si le ‘Hamas crie à la victoire, c’est son expression habituelle, mais ce groupe terroriste a été frappé dans sa chair vive avec une très grande force.
Nombre de dirigeants du ‘Hamas ont également été éliminés durant l’opération « Chomré ha’Homoth », et cet organisme aura difficulté à reprendre du poil de la bête.
De plus, cette fois-ci, malgré les cris en provenance de l’étranger, l’armée a su respecter sa conduite habituelle, qui consiste à prévenir les gens habitant dans des immeubles destinés à la casse, conduite remarquable et inédite dans le monde entier – et en particulier au ‘Hamas… Les critiques émanant en particulier des journalistes concernés à Gaza ne sont pas parvenue, ce nous semble, à étouffer la réalité, et tout le monde sait que l’armée israélienne suit un autre modèle, bien plus humain que tous les autres.
La conclusion qu’il faudrait apporter à cette heure est celle portant sur laquestion de savoir si sur ce plan-là, celui de la sécurité du pays, arrêter déjà maintenant est une bonne chose.
Inutile de dire que nous n’en sommes pas capables : cela n’est pas notre domaine.
Juste il faut pour une fois s’aligner sur l’exigence de Lapid : si Biden demande de cesser (après 12 jours d’une patience incroyable, envers et contre pratiquement tous les dirigeants des autres pays), comment pouvons-nous faire autrement ? Israël dépend bien largement de l’aide américaine et de son appui, désolé ! En conséquence, aller plus loin, quand Biden exige un cesser-le-feu, c’est jouer avec le feu, et cela n’est vraiment pas malin.
Nos plus grands Sages ont déjà fixé, depuis 2000 ans, que nous n’avons pas à nous élever contre les exigences des Nations – en tout cas, certainement pas quand une telle demande est juste et logique, et qu’elle n’intervient avec l’aide de D’ qu’après 12 jours d’hostilité, et que nous n’avions plus grand chose à faire sur place, si ce n’est de tenter de trouver quelques aiguilles dans cette botte de foin, quelques dirigeants qui nous ont échappés…
C’est quand même une victoire du Hamas, qui va recevoir des fonds pour la reconstruction de tout ce qui a été détruit, créant des emplois, donc évite la contestation de la population sans compter l’enrichissement des dirigeants. Dautant qu’ils n’ont pas rendu nos frères (prisonniers et dépouilles). Les populations des zones risquées sont déçues car cela va recommencer dès qu’ils auront fini de reconstruire en mieux. Je pense que les décideurs devrait venir passer une semaine complete à Sderot ou Ashkelon.
Par contre la reconstruction de ce que le Hamas a détruit c’est à la charge des Israeliens avec leurs impôts.
Que le tout Puissant nous protège, Amen Ve Amen !
Alain 28
C’est une honte, le Hamas avec l’aide internationale va reconstruire en mieux le métro et les caches d’arme en créant des emplois pour les gazaouis et éviter un soulèvement du peuple d’autant qu’ils ne nous ont pas rendus nos prisonniers et nos dépouilles et en plus c’est les israéliens avec leur impôts qui doivent reconstruire ce que le Hamas a détruit.
Quelle honte, de vainqueurs on devient des vaincus !
Chaque fois c’est pareil, nos gouvernants disent qu’ils vont aller au bout et en fait le Hamas ne fait que s’entraîner en repérant nos tactiques et en se cachant derriere les femmes et les enfants.
Je propose que si cela se reproduit les décisionnaires viennent passer une semaine complete à Netivot ou Ashkelon et pas une heure seulement.