Ces jours-ci tombe le premier anniversaire de la mort de rav Haber (notre photo, crédit Flash 90), fondateur de l’organisation Matanath Chaim, qui est arrivée à un record mondial dans son domaine. Le ministre Hili Trooper, qui a fait don d’un rein : « Israël est le premier au monde en matière de dons altruistes. Notre peuple est merveilleux ! »
JDN
Un record du monde particulier sera établi aujourd’hui (dimanche) dans l’Etat d’Israël, avec la 1 000e greffe de don altruiste de rein par le biais de l’organisation Matnath ‘Hayim. Ce don spécial ne sera pas vu par le fondateur de l’association, le regretté rav Yeshayahou Haber, décédé il y a à peine un an du corona. Depuis que le rav Haber a fondé l’association, il y a eu une augmentation de 400% des donneurs de rein. Environ deux tiers des donneurs sont des hommes et un tiers des femmes.
La région locale la plus portée à cela dans le pays est celle du Conseil régional de Har ‘Hévron avec plus de 3,5 donneurs de rein pour mille habitants. Une statistique particulièrement intéressante est qu’environ 40% des donateurs sont des enseignants et des éducateurs.
Les économies réalisées dans les caisses de l’État grâce aux greffes de rein d’un cadeau de vie sont estimées à plus de quatre milliards de shekels, et cela se traduit, entre autres, par des économies sur les traitements, les jours d’hospitalisation et les médicaments.
Précisément au cours de la dernière année, l’année de Corona, il y a eu une augmentation du nombre et du rythme des donateurs. L’association raconte des semaines avec cinq et même neuf greffes par semaine. La raison de l’augmentation, expliquent-ils, est une prise de conscience de la question des dons de rein et le sentiment de garantie mutuelle que l’épidémie du corona a entraîné.
Kobi Oshrat, dont le don de rein lui a sauvé la vie l’année dernière, a déclaré: « Depuis la greffe, ma vie a été totalement transformée. La greffe a été plus réussie que prévu. Ma condition physique s’est améliorée miraculeusement. Je suis redevenu un jeune homme. Je me sens merveilleux, actif, peut faire du sport et s’améliorer. Je suis de 30 ans plus jeune, moins d’un an après la greffe. «
Sur la relation avec son donateur, Yoav Matityahu, il ajoute: « Nous sommes devenus une famille. Lui et sa femme sont des gens extraordinaires. Les gens qui décident de donner un rein sauvent une vie. Et cela n’arrive qu’ici en Israël. C’est incroyable », a-t-il dit.
Le ministre Hili Trooper, ministre sortant de la culture et du sport, qui a fait don d’un rein il y a un peu plus d’un an, a déclaré: « Il n’y avait aucune crainte de faire un don. Je me suis assis avec les médecins avant et ils m’ont expliqué le processus. J’ai réalisé que le risque était très faible, il fallait juste quelques semaines pour récupérer mais après cela je suis revenu à la routine complète. Il est vrai que c’est une opération, mais sachant que cela est très susceptible de sauver des vies – on gagne tout. «
Au jour où cette association arrive à son millier de donateurs, Troper déclare: « C’est l’une des plus grandes fiertés israéliennes qui soit. Israël se classe au premier rang mondial pour un don altruiste de reins. Nous sommes un peuple merveilleux. C’est une merveille israélienne et juive. » Il a dit: « Nous avons une autocritique bien développée et il y a suffisamment de problèmes à se plaindre, mais à mes yeux c’est une fierté humaine israélienne sans précédent. »
Le ministre Troper conclut que: « Je suis en contact avec Yair (qui a reçu le rein de Troper). L’opération a été réalisée le jour de son 60e anniversaire. Nous sommes en contact, nous parlons tous les vendredis ».
