Ce soir, le PDG de Pfizer a accordé sa première interview aux médias israéliens et a expliqué les raisons qui l’ont motivé, ainsi que la société qu’il dirige, à fournir des vaccins à toute la population d’Israël avant le monde. Burla a félicité Netanyahou, mais a noté que le contrat avait été signé avec un gouvernement et non un individu.
Quelques heures après avoir reçu la deuxième dose de vaccin, le PDG de la société de vaccins Pfizer, Albert Burla, a accordé ce soir (jeudi) la première interview aux médias israéliens, à Yonit Levy dans ‘News 12’ et a expliqué sa décision de faire d’Israël un modèle pour les vaccins contre le corona dans le monde entier. Levy a affirmé qu’il avait parlé à un certain nombre de chefs d’État, mais que Netanyahou était celui qui avait réussi à le convaincre que les bonnes conditions pour l’expérience se trouvaient en Israël, et que Burla a également fait l’éloge du système de santé israélien, qui a réussi à délivrer un vaccin dont le monde entier est jaloux.
Burla a expliqué la raison pour laquelle l’État d’Israël a été choisi comme premier pays à vacciner l’ensemble de la population: « Nous savions que ce serait bon pour l’humanité si un pays était choisi où nous pourrions démontrer ce que le vaccin sur une population entière peut contribuer à sa santé et à son économie. »
Burla : « Bien sûr, j’ai parlé à plusieurs chefs d’Etat, dont Netanyahu, mais lui m’a convaincu qu’Israël est un endroit avec les bonnes conditions pour une expérience. J’ai été impressionné par l’obsession de votre Premier ministre – il m’a appelé 30 fois. »
Bien qu’il ait complimenté Netanyahou, Burla a déclaré qu’il était le seul à pouvoir acheter les vaccins à Pfizer: « Comme pour tous nos contrats dans le monde, en Israël, nous n’avons pas signé de contrat avec une entreprise ou une organisation indépendante. Nous ne signons que des contrats avec agences gouvernementales. Les vaccins seront vendus à tous les pays, en indépendance de l’identité de son chef. »
Burla a également évoqué le fait qu’il avait annulé son arrivée en Israël et souligné son origine juive. Selon lui, « Israël est un refuge pour tout le peuple juif ». Il a souligné l’aspiration de l’entreprise qu’il parvient à entretenir des relations académiques avec Israël. Mais il semble que Burla se soit abstenu de venir en Israël avant les élections pour ne pas s’immiscer dans le processus politique.
