La ligne de production de missiles, de Téhéran à Gaza

La ligne de production de missiles, de Téhéran à Gaza

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Révélations détaillées du système de production de missiles du Jihad Islamique Palestinien à Gaza et de sa dépendance à l’égard de la Force Qods iranienne.

Le JIP dispose aussi d’une usine de production de nitrate d’ammonium en Syrie, à l’insu du régime…

Après les révélations sur l’axe de contrebande des composants sensibles via le passage de Rafah (https://t.me/thethinkingman/824), le réseau publie une nouvelle divulgation détaillée du système de production de missiles du Jihad Islamique et de sa dépendance vis-à-vis de la Force Quds iranienne.

La semaine dernière, une source de renseignement occidentale, avec l’objectif avoué de «dénoncer le terrorisme iranien», a publié des documents authentiques et de nouveaux détails sur la ligne de production du Jihad Islamique (JIP) et sa relation avec l’unité 340 de la Force Qods. Notons également que, depuis la mort brutal de son chef suprême Qassem Soleimani, les révélations concernant les diverses unités actives de ce bras extérieur du régime iranienne tombent en cascade.

L’unité 340 est le département technique de la Force Qods, qui est responsable de la recherche et du développement d’armes au profit du transfert de connaissances et de spécialisations sur le sujet aux éléments de l’Axe dans tout le Moyen-Orient. Cela favorise le renforcement des organisations et l’amélioration des armes stratégiques en leur possession.

Entre autres choses, l’Unité 340 s’emploie à transférer des modules de spécialisations dans la production de matières premières utilisées comme explosifs propulseurs (HNA), dans un souci de précision et d’améliorer la portée des roquettes appartenant au Jihad Islamique dans la bande de Gaza.

Les principaux matériaux pour leur production active et leur mode de fonctionnement font l’objet d’une formation: en «poudre d’aluminium» et en «nitrate d’ammonium», dit «AP». Il s’agit de collecter les matériaux de base pour la production de combustibles solides permettant le vol de roquette à partir de l’autoproduction dans la bande. Les matériaux pour la production d’explosifs peuvent être introduits dans la bande de Gaza, car ce sont des matériaux à double usage, qui sont utilisés pour la vie courante dans les sels ou pour la fertilisation.

Le projet a été mis en œuvre avec l’aide de l’Université de Technologie Malek Ashtar, dirigée par M. Ali Mahdi Four Amrani, considéré comme un expert en explosifs et actuellement directeur d’un laboratoire d’explosifs à l’université.

On note également que, par le passé, Ali Mahdi Four Amrani avait participé au projet Amad, mieux connu sous le nom de « projet nucléaire iranien ». Il a également géré le Centre de recherche et de développement sur les technologies d’explosion au sein de l’organisation SPND, qui était géré par la supervision de Fakhrizadeh jusqu’à son élimination ciblée, le mois dernier.

Il a également été révélé, à la suite de la précédente exposition médiatique (https://t.me/thethinkingman/824), que divers organismes mandataires iraniens (y compris des agents du GAP) partent pour l’Iran en faveur d’une formation à la production de poudre d’aluminium, qui est utilisée pour augmenter la combustion de carburant. Des fusées solides et ainsi atteindre une plus longue portée en vol de fusée.

Il est aussi révélé qu’en 2018, trois présumés Jihadistes du JIP : Abu Ali, Abu Ahmad et Abu Khadifa, se sont entraînés en Iran pour se spécialiser dans la production d’AP (nitrate d’ammonium -comme à Beyrouth). Ces révélations ne disent pas si les mêmes agents sont retournés dans la bande de Gaza, mais comme plus de deux ans se sont écoulés depuis leur départ, on peut supposer que les mêmes agents ont maintenant trouvé un moyen de réintégrer la bande de Gaza pour aider le JIP à développer des roquettes auto-produites grâce aux connaissances acquises auprès de ces éléments iraniens.

Bien qu’on comprenne que la connexion iranienne du JIP a aidé à établir une usine de fabrication de nitrate d’ammonium en Syrie, désignée sous le nom de « la ferme  » (le nitrate sert aussi d’engrais), l’usine est demeurée secrète et cachée même aux yeux du régime syrien.

On apprend aussi qu’Imad Alaag’h, dirige le projet au nom du JIP dans la bande de Gaza.

Des photos authentiques et un document officiel du Jihad Islamique Palestinien, détaillant le processus de production du Nitrate d’Ammonium sont joints pour divulgation.

* – Le  JIP travaille en étroite collaboration avec l’Iran à travers la Force Qods, dans le but d’intensifier sa production et de la préparer à une future confrontation

* – Le JIP ne travaille plus en mode de contrebande d’armes standard dans la bande de Gaza, en raison des éliminations ciblées répétées réalisées par Israël, et investit donc son énergie dans l’autoproduction et dans des développements nouveaux et uniques pour l’organisation, tels que des roquettes à trajectoire errantes ou aléatoires.

Un autre nom d’un acteur central du JIP a été révélé, cette fois celui d’ Imad al-Jaz.
* – L’Iran travaille main dans la main avec le JIP dans l’arène nord (Liban-Syrie).

L’organisation du Jihad Islamique Palestinien n’arrête pas de frapper de l’intérieur, vers Israël et de chercher à briller dans les médias.

Crédit: réseau social The Thinking Man Telegram

Adaptation hébreu : Marc Brzustowski

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