Illustration : un certificat de conversion des temps anciens (1962), signée par le rav Ovadia Yossef, le rav Waldenberg et le rav Kapa’h
Un nouvel orage se profile à l’horizon de la vie politique israélienne – outre ceux qui passent actuellement au dessus du pays, qui connait un moment très hivernal, que D’ en soit loué !
La question, de laquelle doit discuter la Cour suprême en début de semaine prochaine, est celle de la définition des conversions qui doivent être acceptées par l’Etat. Jusqu’à présent, toutes les questions de Halakha reposent sur le respect du Choul’han ‘Aroukh tel que le monde orthodoxe le conçoit, peut-être avec quelques allègement par ci et par là, mais l’image globale est tout de même assez correcte. Cela risque fort de changer : des groupes réformistes et libéraux ont exigé de la part de la Cour suprême de se mêler de la question (qui, bien entendu, n’est pas de son recours) et de décréter que toute conversion est valable, doit être acceptée par l’Etat d’Israël et doit accorder aux convertis de cet ordre tous les avantages de Juifs à part entière !
Si la Cour suprême, comme on peut le redouter, donne suite à cette option, cela sera une grande catastrophe pour l’unité du peuple d’Israël et pour l’avenir du pays, puisqu’à partir de là, n’importe quel non-juif pourra rejoindre sans la mondre difficulté notre peuple, et l’assimilation se développera encore plus.
Mais, demandera-t-on, où sont les députés orthodoxes, lesquels devraient faire entendre leur voix contre une telle possibilité ? Bonne question, que posent du reste les gens de Yemina, comme Betsalel Smortich et Mathan Kahana, qui reproche au rav Dérhy, le Ministre de l’Intérieur, de ne pas lutter contre cette possibilité catastrophique et que dire, ils n’ont pas tort !
Il est plus que probable que l’atmosphère se réchaufera la semaine prochaine. Vous voici informés.