Des sources proches des négociations affirment que Netanyahou a accepté le plan de l’administration Trump de vendre des armes aux EAU.
Par EVE YOUNG
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a approuvé en privé le projet américain de vendre des avions de combat F-35 très avancés aux Émirats arabes unis, bien qu’il se soit déclaré publiquement opposé à l’accord sur les armes, a rapporté vendredi le New York Times.
Des sources proches des négociations ont déclaré au New York Times que Netanyahou avait accepté le plan de l’administration Trump de vendre les F-35 aux Émirats arabes unis, choisissant de ne pas bloquer l’accord.
C’est après que Netanyahou a catégoriquement nié avoir toléré la vente, selon Haaretz [NDLR : Deux journaux américain et israélien très hostiles à Netanyahou]. Il y a deux semaines, Netanyahou a déclaré que l’accord Israël-EAU n’incluait pas l’approbation d’Israël sur un contrat entre les Etats-Unis et les EAU sur les F-35.
Outre les F-35, l’accord d’armement comprend la vente de drones Reaper.
L’accord comprend également la vente d’avions de guerre électronique dotés de capacités de brouillage de la défense aérienne, une partie du paquet non rapportée précédemment, selon le New York Times. Israël cherche depuis longtemps à maintenir sa supériorité aérienne qualitative au Moyen-Orient, ayant historiquement tenté de décourager la vente d’équipements militaires avancés des États à la région. En 1981, Israël et le Comité des affaires publiques américano-israélien (AIPAC) ont poussé l’administration Reagan à ne pas vendre à l’Arabie saoudite des systèmes aéroportés d’alerte et de contrôle (AWAC).
L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Ron Dermer, a fait une déclaration disant que Netanyahou n’avait pas approuvé un accord d’armes impliquant des F-35.
Cody Levine a contribué à ce reportage.