Sons de cloche…

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Le quotidien Yedioth A’haronoth a interviewé deux membres du groupe de Netaniahou sur les conflits actuels, et ils ont répondu d’intéressants points.

La ministre de l’égalité sociale Gila Gamliel attaque l’initiative visant à empêcher Netaniahou de devenir Premier ministre : « Délirant, inconstitutionnel ». Litzman: « Nous ne quitterons pas Netanyahou »

Le ministre de l’Égalité sociale Gila Gamliel s’est exprimée de manière très forte contre le projet de loi visant à empêcher Netaniahou de former le gouvernement en la traitant de loi délirante, et comme étant un précédent de tyrannie : « Une loi qui tente d’aller contre la position de plus de deux millions de citoyens qui ont voté en faveur de Netanyahou. Depuis quand les gens attendent-ils les résultats des élections et veulent-ils ensuite adopter une loi visant la personne votée et étant valable rétroactivement ? C’est quelque chose qui n’a pas été et ne sera pas. »

Dans le même temps, Avigdor Lieberman a annoncé qu’il soutiendrait l’initiative et qu’il travaillerait à promouvoir une loi qui limiterait le mandat des premiers ministres.

« Une majorité ne peut pas légiférer ce qu’elle veut. Il y a des procédures qui doivent être constitutionnelles. Elles ne votent pas de loi concernant une personne spécifique », a expliqué Gamaliel.

– Quelle est la différence entre cela et la « loi française » (entravant des actions juridiques contre un Premier ministre en place) que vous souhaitez adopter ?

« De qui avez-vous entendu dire que nous voulons adopter la « loi française » en ce moment ? Nous devons certes envisager un changement dans le système de gouvernement. Nous voyons que la méthode ne fait plus ses preuves. Nous pouvons nous retrouver dans la tourmente, ainsi que cela se passe actuellement. « 

– Il y a eu un débat juridique sur le pouvoir d’un Premier ministre en une telle période de transition, est-il Premier ministre, est-il juste député ?

« C’est un Premier ministre, c’est un fait. Il y a beaucoup d’opinions parmi les juristes, y compris concernant l’acte d’accusation contre Netaniahou. Il est temps de prendre conscience du fait que le public s’est prononcé à ce propos lors des dernières élections : il y a une majorité sioniste qui a soutenu Netanyahou. Il est temps de mettre les différends de côté. Nous n’excluons personne. »

– Vous avez ces jours-ci disqualifié un demi-million de personnes émanant de la société arabe.

« Je ne disqualifie pas les Arabes, je disqualifie la liste commune », a déclaré Gamaliel. « Ils sont contre nos soldats, contre notre sécurité. »

– Tous les Arabes?

« Non, mais la plupart des membres de la Knesset de la liste commune. Ils sont clairement antisionistes. »

Selon Gamaliel, le président doit désormais autoriser Netanyahou à former un gouvernement. Elle n’a pas répondu aux questions sur les tentatives possibles de son parti ou de membres du bloc de droite pour former un gouvernement étroit: « Je crois que le Premier ministre recevra le mandat. Kakhol Lavan et les autres formations vont finir par se calmer. Nous sommes sans budget d’État, nous avons devant nous le « Plan du siècle » sans plan pour un siècle. Quel est le débat local par contre : si l’on peut ériger un gouvernement sur les voix de la Liste commune arabe ! Ceci est non seulement incompréhensible pour moi, mais me parait offensant pour tous les citoyens de l’État d’Israël. »

Le ministre de la Santé Yaakov Litzman (judaïsme de la Tora) a souligné pour sa part lors d’une conversation des journalistes de Ynet: « Nous ne quitterons pas Netanyahou et nous irons jusqu’au bout. Il a respecté les accords qu’il y avait entre nous, et ne nous a pas fait de mal pendant toutes ces années, ce qui n’est pas le cas de Lapid. Je ne parle pas de Lieberman qui ne cesse de jeter des saletés et des ordures envers le public orthodoxe. « 

– Et même pour en arriver à une quatrième campagne électorale ?

« Oui. S’il y a des quatrièmes élections, vous devez demander à Lieberman pourquoi, pas à nous. »

On a demandé au rav Litzman s’il accepterait que le président d’Israël Beteinou vienne rejoindre le gouvernement: « Je ne sais pas ce que cette personne veut. Hier, il était notre ami, nous suppliant de l’accompagner aux élections à Jérusalem. Une fois qu’il a obtenu ce qu’il voulait, il nous a donné des coups de pied. Après ce qu’il a dit contre nous, il n’y a pas de retour possible. Si l’on peut s’asseoir avec lui ? Je ne sais pas. Nous verrons. « 

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