Des «chevauchements importants» entre le BDS et les groupes terroristes révélés
Le Shin Bet a annoncé le 18 décembre avoir arrêté environ 50 membres du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), mettant fin à l’enquête sur l’attaque terroriste du 23 août qui a tué Rina Shnerb, 17 ans, et révélant les liens de l’organisation avec BDS, a rapporté JNS. Le frère et le père de Shnerb, qui étaient tous les deux avec elle pendant l’explosion, ont été blessés, mais ont survécu.
L’une des personnes arrêtées est Khalida Jarrar, qui serait la chef des opérations du groupe terroriste en Cisjordanie, a été vice-présidente, directrice et membre du conseil d’administration de l’organisation BDS Addameer (association du terroriste franco-palestinien Salah Hamouri, protégé par les partis antisionistes de gauche, en France), selon JNS. Le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) appelle le monde à faire pression sur Israël par des mesures économiques, académiques et culturelles.
«En ce qui concerne Jarrar, c’est vraiment la pointe de l’iceberg en ce qui concerne la connexion BDS / terrorisme», a déclaré JNS Marc Greendorfer, président du Zachor Legal Institute et auteur de «The New Antisemites : The Radicalization Mechanism of the BDS Movement and the Delegitimization Campaign Against Israel».
«Jarrar n’est qu’un exemple des vastes chevauchements entre le leadership des organisations terroristes et le BDS, allant jusqu’au sommet, où la direction organisationnelle et opérationnelle du BDS [le Comité national du BDS, ou BNC] comprend une coalition de groupes désignés comme organisations terroristes étrangères aux États-Unis et dans d’autres pays », a déclaré Greendorfer à JNS.
Dans un rapport intitulé «Terrorists in Suits» (terroristes en costume-cravate), le ministère israélien des Affaires stratégiques a révélé que les membres du Hamas et du FPLP avaient envahi les organisations impliquées dans le BDS, selon JNS. Le rapport indique que 30 terroristes, dont 20 ont été emprisonnés pour leurs crimes, occupent des postes de responsabilité dans les 13 organisations du BDS qui ont fait l’objet d’une enquête. Plus de 100 connexions entre des organisations terroristes et BDS ont été découvertes.
Selon un rapport d’ONG Monitor, Addameer, qui prétend soutenir les prisonniers palestiniens, est en fait une émanation du FPLP. Le rapport indique en outre que plus de la moitié des employés d’Addameer, anciens et actuels, y compris ses avocats, sont liés au FPLP, a rapporté JNS.
Le réseau d’ONG palestiniennes, dont Addameer est membre, fait partie du comité national du BDS, selon JNS.
Le mouvement BDS a été financé par des terroristes, et il est dirigé par des terroristes à travers le monde. Il doit y avoir une large reconnaissance de ces liens, et les pays doivent prendre conscience de ce fait et agir », a déclaré à JNS Yifa Segal, directrice du Forum juridique international.
«Ce problème n’affecte pas seulement Israël ; il affecte également les pays d’Occident. Ces groupes visent à renforcer le soutien institutionnel et civil au terrorisme, à recruter efficacement de la main-d’œuvre; pour lever des fonds, ainsi que pour radicaliser la population et renverser les valeurs démocratiques », a poursuivi Segal, ajoutant qu’ils « s’affichent sur les campus universitaires et dans les parlements et se cachent sous le couvert d’organisations légitimes de défense des droits de l’homme ».
La campagne américaine pour les droits des Palestiniens (USCPR), le réseau communautaire palestinien américain, le mouvement de la jeunesse palestinienne, Students for Justice in Palestine, Middle East Children’s Alliance et Jewish Voice for Peace ne sont que quelques-unes des organisations basées aux États-Unis dont Addameer est membre, selon JNS. De plus, Students for Justice in Palestine (SJP) et USCPR ont publié des documents Addameer sur les réseaux sociaux.
“Le BDS et le terrorisme sont les deux faces d’une même médaille, et Jarrar est la règle, plutôt que l’exception, à cet égard”, a déclaré Greendorfer.