Une roquette est tombée cette après-midi à Sdérot. Miraculeusement, elle n’a fait aucune victime et s’est écrasée entre « deux bâtiments d’une rue de la ville », sans faire ni blessé ni dégât, a indiqué la police dans un communiqué.
L’armée israélienne a aussitôt lancé une frappe aérienne contre une base terroriste du Hamas dans le nord de la bande de Gaza et une seconde base a été frappée par des tirs de tank, a annoncé l’armée israélienne. « L’armée continuera à agir avec détermination à tout moment pour protéger les citoyens d’Israël », a-t-on déclaré dans un communiqué.
Six projectiles en tout ont été tirés sur différents objectif : deux d’entre eux auraient détruit un réservoir d’eau à Beit Hanoun, faisant des blessés et causant des dégâts, et une base utilisée par les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, aurait été également touchée à Beit Lahya, la localité jouxtant Beit Hanoun.
C’est la seconde fois qu’une roquette touche la ville de Sderot depuis la fin de l’opération « Bordure protectrice » en 2014.
C’est toutefois la suite qui ne manque pas d’intérêt : là, c’est Liebermann qui est le ministre de la Défense, et qui doit, cette fois-ci, apporter des preuves que sa conception de dureté et de fermeté est la bonne. Pour l’instant, il a effectivement ordonné une réplique des plus fortes. La question est juste de savoir si cette conduite ne risque pas d’entraîner une réaction en chaîne…
Et, ensuite, c’est la Turquie qui a protesté contre la vive réaction israélienne, jugée « disproportionnée ». Comme si envoyer une roquette sur une ville était un acte que l’on peut juger être en proportion. Du reste, quelle serait la réaction de la Turquie si l’on lançait de tels engins mortels sur l’une de leurs villes – il est vrai, là, cela risquerait de frapper des « turcs innocents », on connait…