Les Etats-Unis retardent l’invasion turque de la Syrie par la coupure des renseignements de la CAOC (groupe de travail régional de surveillance et de reconnaissance américain)
Des sources de DEKAfile réfutent le reportage exagéré d’un important retrait américain du nord-est de la Syrie et révèlent qu’après le départ de 100 à 150 soldats de deux postes d’observation, 2 250 restent en place. Nos sources militaires ont révélé que, le mardi 8 octobre, le Pentagone a coupé l’armée et l’aviation turques du commandement et des services de renseignement américains ainsi que du groupe de travail régional de surveillance et de reconnaissance américain. Sans ces ressources, Ankara ne peut mener aucune opération aérienne majeure en Syrie ou ailleurs, ni lancer une opération offensive en dehors de la Turquie, car la couverture aérienne lui serait refusée.
Les premiers reportages sur la décision des États-Unis de quitter deux postes d’observation et d’abandonner ainsi les Kurdes à une invasion turque étaient extrêmement exagérés en raison de motivations diverses – souvent contradictoires. Ces deux postes à la frontière turque ne sont pas situés sur le territoire kurde. Pour le moment, rien n’indique que la majeure partie des forces américaines ont quitté leurs bases aériennes et autres en Syrie. Les forces turques ne se préparent pas, non plus, à attaquer des villes kurdes du nord de la Syrie. L’entraînement américain et les flux d’équipements se poursuivent sans interruption pour les Forces de défense syriennes, dont l’e YPG kurde est l’épine dorsale. A titre dissuasif,
Comme moyen dissuasif supplémentaire, le Président Donald Trump a averti la Turquie, lundi soir, que “si elle va trop loin, – signifiant : si le Président Erdogan réalise ses menaces répétées d’attaquer les Kurdes de Syrie et de les balayer des régions adjacentes à la frontière turque, – les Turcs souffriraient de la colère d’une économie entièrement décimée”, qui est déjà en mauvaise voie.