Le nouveau chargé des Affaires étrangères de l’UE néglige les menaces des Ayatollahs contre Israël

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La politique étrangère de l’Union Européenne (UE) à l’égard d’Israël et concernant les conflits au Moyen-Orient ne changera probablement pas, à entendre les propos de Josep Borrell, celui qui devrait remplacer Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union pour les Affaires étrangères.

Cet ancien ministre espagnol des Affaires étrangères banalise cyniquement les menaces iraniennes de détruire l’État juif.

Ce genre de message adressé aux Ayatollahs iraniens est fort inquiétant. Il fait suite à une série de propos irresponsables et peu diplomatiques de Josep Borrell concernant d’autres États et peuples, notamment sur le massacre des Indiens aux Etats-Unis.

Soulignons que les dirigeants iraniens, les chefs militaires et les Pasdaran prononcent régulièrement des discours belliqueux. Ils expriment publiquement leur but de rayer Israël de la carte.

Le régime islamiste installé à Téhéran ne reconnait pas non plus la Shoah et organise chaque année un concours négationniste et antisémite de caricatures.

Ces menaces et ces activités sont manifestement incompatibles avec la Charte des Nations-Unies et contraires au droit international et humanitaire.

Bien que certains dirigeants et organismes au sein de la communauté internationale aient condamné ces discours et ces manifestations abjectes, aucune mesure n’a été prise contre l’Iran et ses dirigeants.

L’attitude désinvolte des dirigeants européens à l’égard de l’Iran devrait tous nous préoccuper. Cette attitude semblerait faire écho à une opinion répandue au sein de l’UE, et en général au sein de la communauté internationale, soucieuse d’apaiser et de courtiser le régime iranien, manifestement pour des raisons économiques et sécuritaires.

À la lumière des déclarations irresponsables du ministre Borrell, sa candidature à la direction du département des Affaires étrangères de l’UE devrait donc être réexaminée.

 

En février 2019, lors d’une conférence de presse sur le retrait des États-Unis de l’accord nucléaire iranien, l’implication de l’Iran dans des attaques terroristes en Europe et les appels répétés des dirigeants iraniens à la destruction d’Israël, Josep Borrell, a notamment répondu : « Nous ne sommes pas des enfants de chœur qui suivent naïvement ce que les États-Unis disent et agissent. Nous avons nos propres perspectives, intérêts et stratégie et nous continuerons à avoir de bonnes relations avec l’Iran. Ce serait évidemment très grave pour nous s’il développait une arme nucléaire… L’Iran veut anéantir Israël ? Ah bon, il n’y a rien de nouveau. Nous devons vivre avec cela. »

Cette déclaration étonnante du ministre Josep Borrell est une triste réflexion sur le manque de crédibilité de l’Union européenne, qui a l’intention de le nommer prochainement chargé des Affaires étrangères. Cela prouve un manque sérieux de la diplomatie et une absence de bon sens pour celui qui souhaite devenir le premier diplomate de l’UE.

En réalité, Borrell semble avoir l’art d’exprimer des déclarations choquantes, irrationnelles et irresponsables. Au cours de ces dernières années, il a banalisé et minimisé, de manière trop familière, certaines des situations les plus graves, les plus dramatiques et les plus menaçantes auxquelles la communauté internationale était confrontée.

Les attitudes irresponsables et mal avisées de Borrell ont réussi à susciter l’irritation de toute la communauté amérindienne. En novembre 2018, il a minimisé les souffrances historiques et l’extermination des peuples autochtones aux États-Unis, en déclarant que « les États-Unis sont nés de leur propre indépendance. Ils n’ont tué que quatre Indiens… » Borrell a ensuite regretté « d’avoir évoqué à la légère l’anéantissement des Indiens d’Amérique par des colons européens ».

En septembre 2018, il a accusé de manière flagrante la Hongrie de xénophobie, en précisant : « il n’existe là-bas aucune séparation des pouvoirs ni de liberté de la presse ». Il a qualifié la Hongrie et les pays voisins de « pseudo-démocraties ».

De même, dans une interview accordée en juin 2019 à El Periodico, Borrell a qualifié la Russie de « vieil ennemi », précisant qu’elle « se transforme en menace ». Poutine a rapidement réagi et lors d’une réunion avec des responsables d’agences de presse, il a affirmé que Borell disait des bêtises… Comment pouvoir dire que la Russie représente une menace pour l’Espagne, quand elle se trouve de l’autre côté du continent européen ? Laissons donc ce ministre des Affaires étrangères réfléchir pour répondre à la question : comment peut-il après ces propos insensés nouer des relations bénéfiques avec nos pays et nos nations. »

L’ambassadeur d’Espagne à Moscou a été convoqué par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et a déclaré que les propos tenus par Borrell étaient « préjudiciables aux relations entre la Russie et l’Espagne, contredisant la perception mutuelle des relations bilatérales et tous les documents officiels signés entre les deux pays. »

Auparavant, en 2006, lors d’un débat sur l’emplacement du siège du Parlement européen à Strasbourg, Borrell, alors président du Parlement européen, avait irrité les eurodéputés des pays nordiques en affirmant que « certains pays nordiques n’avaient pas suffisamment souffert pendant la Seconde Guerre mondiale pour mieux comprendre le sens du siège du Parlement à Strasbourg. » La diplomatie nordique avait fortement condamné son ignorance de l’Histoire du vieux continent.

Cependant, en banalisant les intentions maintes fois répétées de l’Iran de « rayer Israël de la carte », et en donnant son aval à un appel flagrant au génocide et à la destruction d’un État souverain, membre de la communauté internationale, Borrell semble franchir toutes les lignes acceptées par la diplomatie, la logique, le bon sens et la décence fondamentale.

Josep Borrell (à g.) et le ministre iranien des Affaires étrangères, Zarif, en janvier 2019 (presse iranienne)

Les appels iraniens à la destruction d’Israël

En 2005, juste après son élection à la présidence iranienne, Mahmoud Ahmadinejad, avait qualifié, à la tribune de l’ONU, Israël de « tumeur » et cité les propos du guide suprême iranien, l’ayatollah Khomeini, en déclarant qu’Israël devrait être rayé de la carte : « Le régime sioniste sera bientôt éliminé comme l’Union soviétique, ainsi l’humanité entière sera libérée. Des élections devraient être organisées entre Juifs, Chrétiens et Musulmans afin que la population de Palestine puisse choisir démocratiquement son gouvernement et son propre destin. »

En octobre 2006, Ahmadinejad a déclaré dans un discours intitulé « Le monde sans le sionisme » : « Notre cher imam a fait une déclaration très sage en affirmant que le régime d’occupation devait être rayé de la carte… Nous ne pouvons pas faire de compromis sur la question de Palestine… L’occupation des sionistes est une honte, un leurre pour le monde islamique. Notre nation ne peut permettre à cet ennemi historique d’exister au cœur du monde musulman. » 

En juillet 2012, dans un discours prononcé devant un groupe d’ambassadeurs de pays islamiques, Ahmadinejad avait affirmé : « L’annihilation du régime sioniste est la clé pour pouvoir résoudre les problèmes du monde…Tout homme libre, souhaitant que justice soit faite dans le monde entier, doit faire de son mieux pour anéantir le régime sioniste… L’objectif ultime des forces mondiales doit être l’annihilation du régime sioniste. »

Le 18 août 2012, le Général, Amir Ali Hajizadeh, commandant des forces aérospatiales au sein des Gardiens de la Révolution islamique, a déclaré : « Si les voyous sionistes se lancent dans la mise en pratique de leurs menaces verbales, ils fourniront une bonne occasion de pouvoir détruire Israël. Son régime sera rayé de la carte et jeté à jamais dans la poubelle de l’Histoire. » 

En août 2013, le président Hassan Rohani, curieusement considéré comme modéré par rapport à son prédécesseur Ahmadinejad, a déclaré : « Le régime sioniste est un corps étranger dans le monde musulman, il aurait dû disparaître depuis des années… »

Le 9 septembre 2015, le guide suprême, l’ayatollah, Ali Khamenei, a déclaré « Israël n’existerait plus dans 25 ans ».

En novembre 2018, le président Rohani a déclaré : « L’un des résultats négatifs de la Seconde Guerre mondiale a été la formation d’une tumeur cancéreuse dans la région. »

Cette déclaration de Rohani a été fortement condamnée par l’UE : « Les propos du Président Rohani mettant en cause la légitimité d’Israël sont totalement inacceptables… Ils sont également incompatibles avec la nécessité de régler les différends internationaux par le dialogue et le droit international ».

Le 2 février 2019, Hossein Salami, chef des Pasdaran, a déclaré : « Notre stratégie consiste à effacer Israël de la carte politique mondiale. Il semble que ce jour approche. »

En mai 2019, sur son site officiel, l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de l’Iran, a dit aux jeunes Iraniens qu’ils « assisteront bientôt à la disparition d’Israël et de la civilisation américaine. »

Le 2 juillet 2019, Mojtaba Zolnour, président de la Commission des Affaires étrangères et de la sécurité nationale : « Si les États-Unis nous attaquent, eh bien, il ne restera qu’une demi-heure seulement pour la durée de vie d’Israël ».

Mahmoud Abbas (à g.) avec Borrell en 2016 (AP/Christian Lutz)

Condamnation internationale des menaces iraniennes

En dépit de l’attitude désinvolte de Bruxelles à l’égard des menaces iraniennes, certains en Europe ont quand même condamné les menaces lancées par le président iranien Ahmadinejad.

Le 16 novembre 2005, le président du Parlement européen, Jose Manuel Barroso, homme politique portugais, a fermement condamné les menaces proférées par le président iranien Ahmadinejad. Le Conseil européen a aussi publié une dénonciation similaire.

Le Parlement européen à Strasbourg a adopté une résolution ferme condamnant les déclarations du président iranien selon lesquelles Israël devrait être « rayé de la surface de la terre » et l’a invité à retirer ses commentaires belliqueux dans leur intégralité. La résolution appelle Téhéran à reconnaître l’État d’Israël et son droit de vivre en paix et en sécurité.

Même l’UE a condamné les déclarations d’Ahmadinejad, il y a quatorze ans, affirmant qu’elles n’avaient « aucune place dans un débat politique civilisé ».

Les dirigeants français, autrichiens, britanniques et allemands ont également rejeté les menaces d’Ahmadinejad. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Walter Steinmeier, a qualifié les propos du dirigeant iranien de « choquants et inacceptables » …

Le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a souligné en octobre 2005 : « Israël est depuis longtemps membre des Nations-Unies avec les mêmes droits et obligations que tout autre membre et, conformément à la Charte des Nations Unies, tous les membres se sont engagés à s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État.

En dehors de l’Europe, les menaces des dirigeants iraniens ont également été condamnées par le Premier ministre canadien, Paul Martin, le 14 décembre 2005 : « Le Canada condamne énergiquement les récentes déclarations du président iranien Mahmoud Ahmadinejad et sa négation de l’Holocauste des Juifs. Ces déclarations sont irresponsables, contraires aux valeurs canadiennes et n’ont aucune place dans le discours des États membres des Nations-Unies.… Cette menace contre l’existence d’Israël, cet appel au génocide associé aux ambitions nucléaires évidentes de l’Iran, est une question que le monde ne peut pas ignorer.

Sa position révisionniste va à l’encontre des principes fondamentaux des droits de l’Homme et va à l’encontre des faits historiques. Cela va également à l’encontre de la résolution adoptée par l’Assemblée générale des Nations-Unies le 1er novembre 2005, qui préconisait notamment de prévenir les futurs actes de génocide en se rappelant les crimes du passé. Cette résolution, qui a été adoptée par consensus et que le Canada a coparrainée, a également créé un Jour commémoratif de la Shoah. »

Le régime des Ayatollahs développe des missiles à longue portée (photo ministère iranien de la Défense)

Obligations internationales contre des États souverains menaçants

Comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations-Unies, les menaces de l’Iran d’éradiquer Israël de la carte constituent une violation claire de plusieurs traités, chartes et leviers internationaux dont :

La Charte des Nations Unies de 1945

L’article premier souligne l’importance de « mesures collectives efficaces pour prévenir et éliminer les menaces à la paix et pour réprimer les actes d’agression ou autres atteintes à la paix ».

L’article 2 exige que tous les États membres « s’abstiennent dans leurs relations internationales de la menace ou de l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, ou de toute autre manière incompatible avec les objectifs de l’Organisation des Nations-Unies ».

L’article 39 exige que le Conseil de Sécurité « détermine l’existence d’une menace à la paix, d’une rupture de la paix ou d’un acte d’agression et formule des recommandations ou décide des mesures à prendre conformément aux articles 41 et 42 pour maintenir rétablir la paix et la sécurité internationales. »

La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 affirme dans son troisième article que « toute personne a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne » et, dans sa disposition finale (article 30), que « rien dans la présente déclaration ne peut être interprété comme impliquant pour tout État, groupe ou personne, le droit de se livrer à une activité ou d’accomplir tout acte visant à la destruction de l’un des droits et libertés énoncés dans le présent accord. »

La Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948 (dont l’Iran est signataire depuis 1955) détermine :

  • Un génocide, qu’il soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime de droit international (article 1) ;
  • Actes « commis dans l’intention de détruire, tout ou une partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel » (article 2) ;
  • Les crimes punissables de génocide comprennent le complot en vue de commettre le génocide, l’incitation directe et publique à commettre le génocide, la tentative de commettre le génocide et la complicité de génocide (article 3) ;
  • Les personnes qui commettent l’un de ces crimes de génocide « seront punies, qu’il s’agisse de dirigeants, de fonctionnaires, de particuliers ou de particuliers aux termes de la Constitution » (article 4).

Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966 (dont l’Iran est signataire depuis 1976) interdit la propagande en faveur de la guerre, ainsi que « « les discours de haine constituant une incitation à la discrimination ou à la violence. »

La Déclaration des Nations-Unies sur les principes du droit international concernant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations-Unies, du 24 octobre 1970, reprend les principes essentiels énoncés dans la Charte des Nations-Unies et considère ces menaces comme une violation des droits internationaux et la Charte des Nations-Unies. Il appelle également les États à s’abstenir d’organiser ou d’encourager l’organisation de forces irrégulières ou de bandes armées, y compris de mercenaires, en vue d’une incursion sur le territoire d’un autre État.

La résolution 3314 (XXIX) adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, dans la Définition de l’agression, reconnaît dans son préambule que « l’agression est la forme la plus grave et la plus dangereuse d’utilisation illégale de la force, dans les conditions créées par l’existence de tous types d’armes de destruction massive, avec la menace possible d’un conflit mondial et toutes ses conséquences catastrophiques. »

Le Statut de 1998 de la Cour pénale internationale (CPI) définit le crime de génocide au sens de la Convention des Nations-Unies sur le génocide (article 6), les crimes contre l’humanité comprenant les actes d’extermination (article 7) et le crime d’agression (article 8 bis). « Les crimes les plus graves qui concernent la communauté internationale dans son ensemble ».

Ainsi, de tels crimes sont punissables par la Cour. Le crime d’agression, ajouté au Statut de la CPI en 2010, et fondé sur la définition de l’agression adoptée par l’ONU en 1974, comprend « la planification, la préparation, l’initiation ou l’exécution, par une personne en mesure d’exercer un contrôle effectif sur ou de diriger l’action politique ou militaire. Action d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations-Unies. »

Le Statut définit comme un acte d’agression « l’utilisation de la force armée par un État contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre État, ou de toute autre manière incompatible avec la Charte des Nations-Unies ».

Dans ce contexte, et vu ces différentes résolutions et lois internationales, comment Josep Borrell peut-il être satisfait de laisser Israël « vivre avec » les menaces iraniennes d’extermination et de génocide ?

Comment espère-t-il qu’Israël « vive avec » la réalisation concrète de ces menaces sous la forme de milliers de roquettes et de missiles fournis par l’Iran à ses mandataires terroristes, le Hamas et le Hezbollah ?

Comment le futur chef des Affaires étrangères de l’UE peut-il négliger la violation flagrante des conventions internationales antiterroristes et d’autres instruments interdisant le financement du terrorisme ?

Pourquoi fait-il la sourde oreille sachant parfaitement que l’Iran est le bailleur de fond des organisations terroristes ? L’Iran fournit des technologies de pointe pour la production d’armes, soutient et encourage leurs activités.

Josep Borrell pourrait-il admettre aussi sereinement des menaces existentielles et terroristes semblables contre son pays et son peuple ?

Le 28 juillet 2019, l’Iran a annoncé vouloir redémarrer le réacteur nucléaire à eau lourde d’Arak

En conclusion, l’attitude apathique et désinvolte du futur chef de la diplomatie de l’UE, qui fut ministre espagnol des Affaires étrangères, ne devrait être prise à la légère par quiconque dans la communauté internationale.

Cela ne devrait pas non plus être considéré comme une erreur momentanée par un politicien irresponsable.

Fermer les yeux sur les menaces iraniennes d’annihiler Israël et sa population, ainsi que sur la politique cohérente et institutionnelle de la direction iranienne consistant à nier la Shoah, donne à l’Iran un feu vert pour continuer à menacer Israël d’extermination et d’annihilation, tandis que la communauté internationale reste apathique.

Cette attitude incompréhensive représente un réel danger pour l’ordre international et les normes et modes de comportement international acceptés.

Un tel message aux dirigeants iraniens, transmis par nul autre que le nouveau chef des Affaires étrangères de l’UE, est sans aucun doute interprété comme un signe de faiblesse et de désarroi de l’Europe face aux agressions actuelles de l’Iran.

Dans un article du 15 juin 2019, le politologue Majid Rafizadeh, membre du conseil d’administration de Harvard International Review et président du Conseil international américain sur le Moyen-Orient, a écrit sans ambages « Il est inacceptable que l’ONU et la communauté internationale restent silencieuses face aux menaces de l’Iran contre les citoyens israéliens. Si la situation s’inversait et si Israël menaçait d’anéantir l’Iran, la communauté internationale prendrait les armes et se défendrait rapidement. Sous pression politique et économique, les mollahs au pouvoir en Iran devraient être tenus responsables par la communauté internationale d’avoir mis en danger la sécurité mondiale et la stabilité régionale.

À la lumière des effets des déclarations stupéfiantes du ministre Josep Borrell sur les menaces iraniennes visant à anéantir Israël, l’UE devrait, avant la confirmation de sa nomination, réexaminer son aptitude à occuper le poste important de « Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ».

Alan Baker

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