Usurpation d’identité

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Une usurpation d’identité

Timbre Palestine.jpgLe Larousse de 1884 décrit la Palestine comme une « contrée de la Turquie d’Asie, habitée autrefois par les Israélites, souvent désignée sous le nom de Terre sainte ».

Dreuz rapporte que dans le Larousse de 1925, c’est une « contrée de la Syrie, entre la Phénicie au Nord, la mer Morte au Sud, la Méditerranée à l’Ouest, et le désert de Syrie à l’Est, arrosé par le Jourdain. C’est une bande de terre étroite, resserrée entre la mer, le Liban, et parcourue par le Jourdain, qui s’y jette dans la mer Morte. Elle est appelée aussi, dans l’Écriture sainte, Terre de Chanaan, Terre promise et Judée. C’est aujourd’hui [en 1925 donc] un État juif sous le mandat de l’Angleterre ; 770 000 habitants. Capitale Jérusalem ». Le drapeau de Palestine est divisé en deux parties égales, bleu et blanc avec en son centre une étoile de David jaune.

On trouve dans Larousse 1932 : les accords Franco-Anglais du 10 mai 1916 avaient réglé le sort futur de la Palestine en la détachant du reste de la Syrie et en en confiant la direction à l’Angleterre, immédiatement ou par l’intermédiaire d’un organe à déterminer qui est devenu la direction du Home ou Foyer Juif, l’Agence Israélite. En 1923 la Société des Nations a confirmé cette attribution déjà sanctionnée par les traités de Sèvres et de Lausanne, en confiant à l’Angleterre un mandat A sur la Palestine. Depuis lors l’Angleterre assume la responsabilité de l’œuvre d’éducation des populations de la contrée et de création d’un foyer national israélite dans la « Palestine historique ».

Jusqu’en 1966, les Arabes de la région n’étaient pas appelés « palestiniens ». Si vous consultez les dictionnaires et encyclopédies, c’est ce vous trouverez. Les divers mouvements Arabes de Palestine n’avaient pu trouver d’unité. Ils se définissaient soit comme Syriens, soit comme Égyptiens, soit comme Bédouins mais, sauf quelques exceptions[1], pas du tout comme palestiniens. Si on appelait « Palestinien » un arabe, offensé il répondait « je ne suis pas juif ». Les seuls à se dire Palestiniens étaient les Juifs.

En 1948, le sionisme avait donné naissance à l’État d’Israël, préférant ce nom à celui de Palestine inventé par l’empereur Hadrien après l’écrasement de la révolte de Bar Kokhba en 135 après JC. Il s’agissait déjà de rayer de la carte la Judée qui avait osé se dresser contre l’Empire Romain.

Un tour de passe-passe, une usurpation d’identité organisée par les Soviétiques et les pays musulmans à la conférence Tricontinentale de la Havane en 1966 a permis de réaliser la stratégie du KGB de créer le peuple arabe palestinien qui devait éradiquer Israël.

La Palestine Arabe était une cause perdue depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ses leaders, au premier rang desquels les collaborateurs des nazis Ahmed Choukeiry et Amin el Hussini étaient déconsidérés, ce dernier était même recherché comme criminel de guerre. La réalisation d’un État Palestinien était une menace séparatiste qui aurait pu contaminer les différents pays arabophones.

Un État Palestinien a bien vu le jour à Gaza le 30 Septembre 1948 sous le contrôle de l’Égypte, mais il était nié par le royaume de Jordanie. Le président de cet État Palestinien était le Muftî, Amin el-Husseini. C’était le gouvernement d’un clan, nombreux étaient ses cousins parmi les ministres. Ce premier État palestinien était symbolique. Il n’avait aucun pouvoir exécutif. Le gouvernement n’a duré que quelques semaines. Il a été rapidement dissous par le président égyptien Nasser qui a annexé la Bande de Gaza. Pour l’historien Benny Morris « tout était farce »[2].

Nasser, depuis son accession au pouvoir en 1952, voulait être le leader du panarabisme politique, des pays non-alignés et du Tiers Monde. Mais il connut des difficultés qui mirent en danger sa position :

  • À l’extérieur : l’échec de la République Arabe Unie, l’hostilité de l’Arabie Saoudite, la méfiance de la Jordanie, la rivalité avec Bourguiba pour le leadership arabe.
  • À l’intérieur : l’échec de la réforme agraire et de la politique d’industrialisation, la corruption aux divers niveaux de l’État, la montée en puissance des Frères Musulmans.

Pour surmonter ces problèmes, Nasser fit appel à des conseillers spécialistes en matière de propagande, ex-nazis qui s’étaient réfugiés en Égypte avec l’aide d’Amin el Husseini et soviétiques spécialistes les uns comme les autres en matière de subversion.

Dans un de ces retournements de l’histoire dans lesquels la propagande soviétique excellait, transformant les victimes en bourreaux et les réfugiés en envahisseurs, les acteurs de la Conférence Tricontinentale ont récupéré le nom de « Palestine », abandonné par les Juifs, pour créer, en 1966, l’idée du peuple palestinien, exclusivement arabe. Le pouvoir était à cette époque exercé en URSS par Leonid Brejnev qui s’est rendu célèbre pour avoir persécuté les minorités, spécialement les Juifs.

La révélation de la manœuvre d’usurpation est due au général roumain Ion Mihai Pacepa et à Vassili Mitrokhine, ancien officier supérieur du service de renseignement extérieur soviétique qui a fini sa carrière, relégué aux archives du KGB. Au risque de sa vie, il a passé 12 ans à copier des documents secrets qui autrement n’auraient jamais vu le jour.

Ion Mihai Pacepa avait été nommé en 1955 à la direction du service de renseignements à l’étranger. Il était de ce fait en contact étroit avec le KGB, il fut en Roumanie, conseiller du président Ceausescu et secrétaire d’État au Ministère de l’Intérieur. Jusqu’à sa défection aux Etats-Unis en 1978, Pacepa[3] dirigeait le renseignement extérieur roumain et jouait le rôle de conseiller personnel de Nicolae Ceaucescu, secrétaire général du Parti communiste roumain. Sa défection a eu lieu en 1978, il est le fonctionnaire le plus haut placé des services d’espionnage de l’ancien bloc soviétique à n’avoir jamais fait défection. Il a contribué à la chute du communisme. Il a collaboré avec la CIA pendant plus de 10 ans et l’agence de renseignements américaine a estimé que sa collaboration avait représenté « une contribution importante et unique pour les États-Unis ».

Vassili Mitrokhine a fait défection en 1992. Quand il a remis les fichiers qu’il avait copiés aux services secrets Britanniques, ceux-ci ont pu démasquer de nombreux agents Soviétiques infiltrés. Avec le professeur Christopher Andrew, il a publié le livre : Le KGB contre l’Ouest 1917-1991.

Le Moyen-Orient représentait un espace important dans la stratégie Soviétique. Pacepa raconte comment l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine, est une création du KGB. «Un jour de 1964, nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou, il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui ». La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les « mouvements pour la paix », satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir. L’époque était à la libération nationale. Il fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du « peuple palestinien»[4].

En 1964, le premier Conseil de l’OLP réuni par le KGB était composé de 422 représentants du KGB. Tous triés sur le volet, pas tous Palestiniens mais tous inféodés à l’Égypte, à la Syrie ou à la Jordanie. Aucun représentant des camps palestiniens n’était invité. Ce Conseil a approuvé la Charte nationale palestinienne elle-même rédigée à Moscou. La Constitution palestinienne a elle aussi, vu le jour à Moscou, avec l’aide de Ahmed Choukeiry, un agent d’influence du KGB qui devint le premier président de l’OLP ….

Dans le Wall Street Journal, Pacepa a dévoilé que la biographie d’Arafat a été construite par le KGB. « Le service de renseignement soviétique a formé Arafat à l’école des opérations spéciales Balashikha de Moscou dans les années 1960, pour le préparer à devenir le futur chef de l’OLP. Pour commencer, le KGB a détruit tous les actes de naissance d’Arafat et les a remplacés par des faux : le chef de l’OLP a cessé d’être un citoyen égyptien né au Caire, pour devenir un Palestinien né à Jérusalem ».

Pacepa a raconté ce qu’Arafat lui a dit au cours d’une réunion qui se tenait à Beyrouth, à l’époque ou Ceausescu essayait de rendre l’OLP « respectable » :

« Je suis un révolutionnaire. J’ai consacré ma vie à la cause palestinienne et à la destruction d’Israël. Je ne vais pas changer ou faire des compromis. Je n’accepte rien de ce qui peut aider à faire reconnaît Israël comme un État. Jamais … Mais je suis toujours prêt à faire en sorte que l’Occident croit que je veux ce que Frère Ceausescu me demande de faire[5] ».

L’orientaliste Ukrainien Evgueni Primakov fut aussi un protagoniste discret de cette épopée. De 1962 à 1970, il était correspondant de la Pravda au Moyen-Orient. Il a couvert les années allant d’avant la crise de Suez aux conséquences de la guerre des six jours. Durant cette période, il se lia avec la plupart des dirigeants des dictatures arabes de la région, parmi lesquels Saddam Hussein, Tarek Aziz, Yasser Arafat et Mahmoud Abbas, président actuel de l’OLP.

Ses relations avec le KGB sont restées longtemps secrètes, mais il a été surnommé le maître espion quand en 1991 il en fut nommé numéro deux, puis il prit la direction des services de renseignement à l’étranger. Son ascension fut irrésistible jusqu’au poste de ministre des affaires étrangères et premier ministre en 1998.

Primakov était d’origine juive, son père a disparu au Goulag en 1937, cela ne l’a pas empêché de diriger la thèse négationniste sur la Shoah de Mahmoud Abbas. Conseiller de Brejnev puis de Gorbatchev et d’Eltsine pour le Moyen-Orient, il influença la politique soviétique puis russe pour son expansion au Moyen-Orient et contre la légitimité d’Israël, notamment par le soutien à l’Iran et à la Syrie.

La conférence Tricontinentale qui s’est tenue en janvier 1966 à La Havane a modifié profondément et durablement la situation au Proche-Orient. Cette conférence qui aurait dû se tenir sous la présidence de Mehdi Ben Barka[6]rassembla la totalité des « démocraties populaires », les mouvements révolutionnaires et de nombreux pays du tiers-monde, les pays arabes et les organisations palestiniennes. Cuba avait reconnu Israël dès 1959 et entretenu jusque-là des relations très proches avec l’État Juif[7], Fidel Castro prit en 1966, sous la pression de l’URSS, la tête de la croisade antisioniste.

Parmi les résolutions de cette conférence furent entre autres décidées : la désignation des Etats-Unis comme principal ennemi, la condamnation du sionisme, la délégitimation d’Israël et la création de l’OSPAAAL[8] dont les fonctions sont:

  • Appliquer les mesures en vue de rendre effective la lutte armée contre la « violence impérialiste ».
  • Promouvoir et coordonner la solidarité effective des mouvements de libération nationale.
  • Apporter une aide morale, politique et militaire à ces mouvements, notamment à ceux qui luttent les armes à la main contre le colonialisme et l’impérialisme.
  • Organiser une campagne constante contre la politique croissante d’agression impérialiste dans le monde[9].

Le résultat a dépassé les espérances auprès des pays du tiers-monde et des partis de gauches occidentaux.

L’URSS, et avec elle l’ensemble des Partis Communistes du monde, avait changé radicalement sa position sur l’État d’Israël. Une déclaration du Comité Central du Le Parti Communiste français en 1948 disait : « Le mandat taché de sang est liquidé par la lutte héroïque du peuple juif pour son indépendance et par l’aide de l’Union Soviétique et de toutes les forces démocratiques du monde. Mais cette lutte pour l’indépendance n’est pas encore terminée. Les armées anglaises restent sur le sol d’Israël et la Légion Arabe attaque. Il nous faut mobiliser toutes les forces du peuple juif pour la lutte en faveur de sa liberté. ». Après avoir soutenu la création d’Israël, les communistes allaient devenir ses pires ennemis. Le procès Slansky en 1951, l’écrasement du Comité antifasciste Juif à Moscou en 1952, celui des blouses blanches, les médecins juifs en 1953 et la discrimination des refuzniks à partir de 1957 en sont précurseurs.

A l’époque de la décolonisation, la plupart des pays en sortaient ont changé de nom pour faire oublier leur ancien statut. Il est surprenant que les dirigeants de cette région considérée par les arabes comme « Syrie du sud » aient choisi le nom de Palestine, connu surtout pour être colonie romaine et colonie britannique. N’est-ce pas un signe d’allégeance à l’éventuel colonisateur soviétique qui cherchait un débouché sur la Méditerranée ?

La réécriture de l’histoire du temps présent, l’usage récurrent de glissements sémantiques, l’émergence d’une novlangue judéophobe (par exemple sous la forme de l’invocation à un « génocide des palestiniens[10] » comme instrument de disqualification morale), la représentation manichéenne du conflit, ou encore les inexactitudes historiques et manquements déontologiques, sont dans la droite ligne des instructions du Ministère nazi de la Propagande, le Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda dirigé par Goebbels[11]. Les Russes appellent ces manipulations « la guerre hybride ».

Peut-on imaginer que c’est un hasard ?

De retour de la conférence, l’URSS, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie et les organisations palestiniennes prirent les mesures qui allaient conduire inévitablement à la « Guerre des six jours » en juin 1967.

Dans son livre A Lethal Obsession (Obsession mortelle), Robert. S. Wistrich a révélé comment, après la guerre des Six Jours, l’Union soviétique a mis en place une campagne intense et de longue durée pour priver Israël et le sionisme de toute légitimité dans l’opinion publique internationale. En agissant ainsi, l’Union Soviétique entendait venger son prestige de grande puissance que l’écrasante défaite militaire de ses alliés arabes face à Israël, avait sévèrement entaché. Pour atteindre son objectif, l’URSS a eu recours à toute la panoplie des mots qui évoquaient le nazisme. Pour modifier la perception de la défaite arabe de 1967, des mots comme « pratiquants un génocide », « racistes », « camps de concentration » et « épuration ethnique » ont été répétés à satiété. Ils sont encore utilisés par la gauche occidentale chaque fois qu’il est question d’Israël (« l’OLP Arafat & Abbas sont des créatures du KGB. 3 nov. 2016 », Blog Mediapart).

L’opération « SIG » (Sionistskiye Gosudarstva, ou « gouvernements sionistes »), lancée par l’Union Soviétique, a eu pour but de représenter les Etats-Unis comme un « fief juif financé par l’argent juif et dirigé par des politiciens juifs arrogants et hautains qui avaient pour but de soumettre l’ensemble du monde islamique ». Quelque 4.000 agents du Bloc soviétique ont été envoyés dans le monde islamique, armés de milliers d’exemplaires du Protocoles des Sages de Sion, ce faux fabriqué par la police tsariste.

Selon Yuri Andropov, ancien patron du KGB :
« L’antisémitisme islamique étant profondément ancré … Il a suffi de répéter nos thèmes – que les Etats-Unis et Israël étaient des « pays fascistes, impérial-sionistes » financés par des milliardaires juifs. L’islam, obsédé par l’idée que son territoire était occupé par des infidèles ne pouvait qu’être réceptif à l’idée que le Congrès américain était une marionnette entre les mains de sionistes rapaces conspirant à dominer le monde »[12].

Cinquante ans après la Conférence Tricontinentale, Poutine a remplacé Brejnev et Mahmoud Abbas, Yasser Arafat. Du côté Palestinien, malheureusement rien n’a changé. Mahmoud Abbas a prononcé le 30 avril 2018 devant le Conseil National Palestinien un discours outrageusement antisémite, confondant même Staline et Karl Marx. Ce discours a fait ressurgir le passé négationniste du président Palestinien. En 1982 il avait publié une thèse de doctorat dans laquelle il tentait de démontrer les liens entre le sionisme et le nazisme. Selon lui, la Shoah a été inventée par les Juifs, le sionisme est responsable de l’antisémitisme. Il a été démontré qu’il était alors agent du KGB. L’OLP par la voix de Nabil Shaath[13] a dénoncé une théorie du complot. L’appartenance au KGB de Mahmoud Abbas ne relève en rien d’une théorie du complot. Il a surgi d’un document des archives Mitrokhine du Churchill Archives Center de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni a démontré l’historienne Judith Bergman.

Le Moyen Orient est en pleine restructuration. La Russie a réussi son objectif de s’implanter dans la région avec une ouverture sur la Méditerranée, en Syrie. Israël poursuit son avancée économique et technologique. L’Égypte, le Jordanie, les pays du Golfe et l’Arabie Saoudite se rapprochent d’Israël et des Etats-Unis. La Syrie, le Yémen et le Liban sont eux en déstructuration. L’Iran est en crise. La Turquie s’enfonce dans l’islamisme et l’obscurantisme. Seule constante, les dirigeants Palestiniens qui ont éliminé leurs opposants ne veulent pas la paix. Ils restent fidèles à leurs amitiés : les Frères Musulmans pour le Hamas et les sympathisants nazis pour l’Autorité Palestinienne, du pareil au même.

Comment s’étonner dans ces conditions que le plan de paix américain ait été, en toute ignorance, rejeté par avance par le Hamas et l’OLP avant même qu’ils n’en aient eus connaissance ? KF♦

Klod FrydmanKlod FrydmanMABATIM.INFO

Références :
Robert. S. Wistrich (Université hébraïque de Jérusalem : historien auteur de Lethal Obsession
Judith Bergman (Gatestone Institute) : historienne, écrivain éditorialiste, avocate et analyste politique.
Albert Soued (Nuit d’Orient) : écrivain et analyste politique du Proche Orient.
Jean-Patrick Grumberg, Dreuz : Embarrassant: l’histoire inventée du « peuple » palestinien contredite par un vieux timbre-poste. (NDLR)

Notes :
[1] Par exemple Issa et Youssef el Issa, fondateurs du journal Falastin fondé en 1911.
[2] Benny Morris,Righteous Victims: A History of the Zionist-Arab Conflict, 1881–2001 (New York: Vintage Books, 1999).
[3] Devenu citoyen américain, Pacepa a écrit plusieurs livres sur cette période de sa vie, dont « Disinformation: Former Spy Chief Reveals Secret Strategies for Undermining Freedom, Attacking Religion, and Promoting Terrorism, 2013 » et « The Kremlin‘s Legacy, 1983 ».
[4] Ion Mihai Pacepa : The Arafat I knew, Wall Street Journal – 12 janvier 2002. Alain Legaret : 1964 – Quand les arabes et le KGB ont inventé le peuple palestinien, Le Monde à l’Endroit – 24 décembre 2016Judith Bergman : L’Intox Soviéto-Palestinienne, Gatestone Institute – 25 octobre 2016.
[5] Ion Mihai Pacepa, dans Horizons Rouges (1988) p 92-93 (Presses de la Cité).
[6] Il fut enlevé Le 29 octobre 1965, devant la brasserie Lipp à Paris. Son corps ne fut jamais retrouvé. L’enquête judiciaire n’est toujours pas terminée, l’implication des pouvoirs politiques marocain et français dans cet enlèvement reste controversée, la rumeur implique les services secrets Français et Marocains, et même le Mossad.
[7] En 1963, Fidel Castro avait même décrété un deuil national de trois jours à la mort du Président de l’État d’Israël, Yitzhak Ben Zvi.
[8] Organisation de Solidarité des Peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine. Cette ONG qui promeut la lutte armée et qui a été réprimandée en 2004 pour activités antisémites, a obtenu un statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.
[9] J.-J. Brieux : La « Tricontinentale » – Politique étrangère – Année 1966.
[10] C’est une contre vérité évidente, mais précurseur des « fake news » ça marche.
[11] Jean François Cyrille : Non, le conflit israélo-palestinien n’est pas une guerre de religion à proprement parler, même si sa dimension religieuse est fondamentale. Publié le 25 octobre 2016.
[12] Albert Soued : L’Intox Soviéto-Palestinienne – 22 mai 2018
[13] Ministre des Affaires Etrangères de l’Autorité Palestinienne.

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