Les dirigeants israéliens auraient approuvé ce dimanche les plans visant la construction de quelques 800 logements autour de Jérusalem-Est.
Bien qu’aucune annonce officielle n’ait été faite, c’est ce qui ressort d’un article du journal Haaretz qui cite un responsable israélien resté anonyme ayant révélé que cette décision accompagne la permission octroyée par le gouvernement – et qui a suscité des critiques de la part des partis de droite – d’ériger 600 logements pour les Palestiniens dans un quartier arabe de Jérusalem.
Selon ce rapport, 560 maisons seront construites à Ma’alé Adumim, dans les environs de Jérusalem, ainsi que 140 logements dans le quartier de Ramot, et encore une centaine à Har Homa et Pisgat Zeèv, trois quartiers à la périphérie de Jérusalem qui ont été construits sur des terres conquises après la guerre de 1967.
Les 600 maisons palestiniennes seraient quant à elles construites à Beth Tsafafa, au sud-ouest de Jérusalem.
Critiquant ce plan, le ministre israélien des affaires de Jérusalem, Zeèv Elkin, a réagi en disant que « toute personne qui se soucie de la majorité juive dans la capitale d’Israël ne peut pas promouvoir la construction de logements pour la seule population arabe. »
Plus tôt dimanche, le coordinateur spécial de l’ONU pour la paix au Moyen-Orient, Nikolaï Mladenov, a rappelé l’avertissement publié vendredi le Quartet des médiateurs de paix – les Etats-Unis, Union européenne, Nations unies et la Russie – appelant Israël à cesser sa politique de construction dans les territoires occupés de strict contrôle du développement palestinien.
Le rapport du Quartet a également exhorté l’Autorité palestinienne, qui exerce une autonomie limitée en Cisjordanie, de prendre des mesures pour mettre fin à l’incitation à la violence contre les Israéliens, de condamner « tous les actes de terrorisme » et de faire davantage pour les combattre.