Jérusalem, 14 nov 2018 (AFP) – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s’est défendu mercredi face aux critiques après le cessez-le-feu conclu indirectement avec le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. »Dans les périodes d’urgence, le public ne peut pas toujours être mis dans la confidence de décisions essentielles pour la sécurité du pays et de considérations qui doivent rester secrètes pour l’ennemi », a-t-il dit. « Nos ennemis nous ont suppliés d’accepter ce cessez-le-feu et ils savent très bien pourquoi ils l’ont fait ».
M. Netanyahou s’exprimait à Sde Boker (sud) lors d’une cérémonie à la mémoire de David Ben Gourion, l’un des pères fondateurs de l’Etat d’Israël.
Il fait face aux critiques des habitants israéliens de la périphérie de la bande de Gaza et de membres de sa propre coalition gouvernementale après l’annonce d’un cessez-le-feu mettant fin à la plus sévère confrontation entre l’armée israélienne et les groupes armés palestiniens depuis la guerre de 2014.
Ils lui reprochent d’avoir accepté le cessez-le-feu avant d’avoir frappé plus fort le Hamas qui gouverne sans partage la bande de Gaza.
« J’entends la voix des habitants du sud », a-t-il dit, « mais moi et les chefs des services de sécurité voyons une image plus large de la réalité des choses, que je ne peux pas partager avec l’opinion publique ».
Antlantiko