Elie Wiesel est décédé à l’âge de 87 ans.
Elie (Eliézer) Wiesel, né le 30 septembre 1928 à Sighetu Marmației (Sighet – Roumanie) et mort le 2 juillet 2016, est un écrivain et un philosophe américain issu d’une famille juive orthodoxe et hassidique hongroise et de langues française, hébraïque, yiddish et anglaise. Il consacre une partie de son œuvre à l’étude de la Shoah dont il est rescapé.
Elie Wiesel a 15 ans quand il est déporté avec sa famille par les nazis à Auschwitz-Birkenau, puis Buchenwald. Il y perdra sa mère et une de ses trois sœurs, ainsi que son père malade, avec qui il avait passé tout son temps en déportation.
Après la Shoah, il reste quelques temps en France, en particulier dans l’une des institutions créées alors pour des jeunes rescapés – dirigée par Mme Hemmendinger.
Il fera carrière dans l’écriture, se faisant l’écho de la Shoah et tentant de lutter contre l’antisémitisme et les menaces de retour d’horreurs telles qu’il a vécues durant la Shoah. Il reçoit le prix Nobel de la paix, et est honoré par une centaine d’universités de par le monde.
Bien qu’il ait eu une connaissance parfaite de la littérature rabbinique autour de la Shoah et des problèmes qui se sont alors posés aux décisionnaires, il n’a pas abordé cet aspect de cette période, ce qui est fort regrettable. L’image qui ressort de son œuvre est plutôt celle d’un questionnement contre la conduite de la Providence divine. Il faut rapporter toutefois que l’un de ses camarades de camp a été le rav Menaché Klein, qu’Elie Wiesel soutiendra après la Shoah et financera l’établissement d’une Yechiva à Jérusalem.