Un total de 300 prisonniers purgeant une peine de prison pour terrorisme et autres crimes liés à des raisons sécuritaires devraient être libérés dans le cadre d’un projet de loi adopté en août, qui vise à assouplir les conditions de détention dans les « prisons surpeuplées ».
La Haute Cour de justice d’Israël a estimé que les conditions de détention des prisonniers violaient leurs droits fondamentaux, ce qui a amené la commission de l’Intérieur et de l’environnement du Parlement à adopter un projet de loi qui entrera en vigueur le 20 décembre.
Outre les 300 prisonniers, 700 autres criminels devraient être libérés lorsque la nouvelle loi du gouvernement entrera en vigueur, laquelle permettra aux autorités pénitentiaires de réduire automatiquement chaque peine de prison.
En effet, la Cour suprême exige que chaque prisonnier puisse disposer d’au moins 4,5 mètres carrés d’espace personnel, soit une augmentation de 50% par rapport aux trois mètres carrés actuels.
Musa Al-Shaer (AFP)
Parmi les prisonniers qui devraient être libérés figure le frère d’Ahed Tamimi et un complice de l’attaque terroriste datant de juin 2017, qui a coûté la vie à l’agent de la police des frontières, Hadas Malka, a rapporté le quotidien Haaretz.
Alors que les services pénitentiaires peuvent actuellement réduire une peine d’une semaine pour chaque période de six mois d’emprisonnement, la nouvelle législation proposée permettra une réduction automatique de deux semaines tous les six mois.
La loi devrait être adoptée le 20 décembre après son approbation par le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, et le ministère des Finances.
Ainsi, une peine d’un an sera réduite d’un mois de même qu’une personne purgeant 20 ans de prison aura droit à une réduction de sept mois. Grâce à ces réductions, le service pénitentiaire devrait être en mesure de libérer un total de 1.000 prisonniers.
Source www.i24news.tv