Les dirigeants politiques du Parti travailliste britannique ont été informés par un conseiller juridique que le chef de leur parti, Jeremy Corbyn, pourrait être frappé de sanctions américaines pour ses multiples transactions avec le groupe terroriste Hamas, selon une copie d’un examen juridique britannique obtenu par le Washington Free Beacon.
M. Corbyn, longtemps critiqué, sauf par les médias de gauche qui n’ont aucun problème avec l’antisémitisme lorsqu’il vient de leur camp ou de celui des migrants, pour ses propos violemment antisémites ainsi qu’anti-israéliens, et ses déclarations d’amitiés pour les terroristes du Hamas, pourrait se voir infliger des sanctions américaines pour avoir fourni un soutien matériel au Hamas, une désignation qui pourrait entraîner le gel des avoirs financiers du dirigeant, entre autres sanctions, selon un mémoire juridique commandé par des membres du Parti travailliste qui s’inquiètent des liens avec les terroristes de M. Corbyn.
L’examen juridique, effectué par W Legal (1), présente des arguments convaincants contre Corbyn, qui a largement diffusé ses multiples rencontres avec le Hamas et d’autres groupes terroristes anti-israéliens.
Depuis qu’il dirige le parti travailliste, Corbyn a fait l’objet de vives critiques à la fois pour ses liens avec les milieux terroristes, et ses remarques antisémites.
« Dans les cas où il existe des raisons pour lesquelles Jeremy Corbyn pourrait faire l’objet de sanctions américaines, de nombreuses personnes pourraient conclure que le Parti travailliste manque de crédibilité », a déclaré Nigel Kushner, directeur général de W Legal. « Je m’attends à ce que certains milieux, des deux côtés du spectre politique, poussent les Etats-Unis à prendre des sanctions contre Jeremy Corbyn, parce qu’il y a un mouvement montant de points de vue selon lequel ‘trop c’est trop’. »
L’examen juridique de quatre pages présente des arguments convaincants contre M. Corbyn, alléguant que ses relations avec les responsables du Hamas peuvent être considérées comme un soutien matériel au groupe, une infraction passible de sanctions en vertu des lois américaines.
« Le Hamas figure sur la liste des organisations [terroristes] sanctionnées par les Américains. Toute personne jugée associée à une personne figurant sur la liste risque elle-même d’être inscrite sur cette liste de sanctions », affirme l’étude qui ajoute : « A notre avis, les références rapportées par Jeremy Corbyn concernant le Hamas, les personnes du Hamas, et ses relations avec elles peuvent être interprétées par les autorités américaines compétentes comme associé au Hamas. »
Les autorités américaines sont susceptibles d’examiner « la fréquence à laquelle Jeremy Corbyn a historiquement rencontré et/ou partagé des plates-formes avec le Hamas », affirment les avocats.
Corbyn a ouvert évoqué son soutien et ses associations avec le Hamas et les responsables liés au groupe terroriste. Il est apparu en public avec les plus grands terroristes du Hamas, et a assisté à des événements de nature antisémite ouvertement critiques à l’égard d’Israël et des Juifs, selon de nombreux rapports remontant jusqu’en 2009.
Ces activités sont punissables en vertu de la loi américaine, et pourraient être utilisées par l’administration Trump pour sanctionner Corbyn, selon l’examen juridique.
En cas de sanctions, M. Corbyn pourrait voir ses actifs aux États-Unis gelés, et être empêché d’utiliser les banques américaines pour traiter ses transactions. Cela pourrait avoir une incidence sur ses finances au Royaume-Uni, où de nombreuses banques comptent sur les institutions américaines pour effectuer des transactions.
« En pratique, d’après notre expérience, de nombreuses banques de la grande distribution au Royaume-Uni ne seraient pas disposées à traiter les paiements électroniques à destination ou en provenance de Jeremy Corbyn, même si elles y sont autorisées. Cela exposerait la banque à une pénalité si le paiement concernait une banque de compensation ou une banque correspondante américaine, et l’exposerait au risque d’être désignée comme telle si elle traitait des paiements faits à Jeremy Corbyn ou en provenance de celui-ci, même si cela ne concerne pas une banque américaine ou une personne américaine ou un paiement électronique en dollars des États-Unis. »
Le département d’État n’a pas voulu commenter l’examen ou la possibilité de sanctions. Le président Trump ne recule cependant devant aucun défi politiquement incorrect.
- En novembre 2010, Jeremy Corbyn a effectué un voyage secret en Israël pour rencontrer des représentants terroristes du Hamas, et aucun Juif israélien. Il a pour cela enfreint les règles parlementaires en omettant de déclarer cette visite, financée par un puissant lobby, a révélé un reportage de i24 News (2).
Dans le compte rendu de sa visite, qui a été supprimé de l’internet mais dont i24 News s’est procuré une copie (3), Israël est mentionné comme « l’Etat sioniste » et il est accusé « d’apartheid », de « nettoyage ethnique », et de préparer une « déportation massive des Palestiniens ». Si les accusations sont vraies, force est de constater que les Israéliens sont franchement nuls en nettoyage ethnique, la population palestinienne ne cessant de croître.
- Le 18 août 2018, le Daily Telegraph (4) a révélé que Jeremy Corbyn a assisté à une conférence avec un dirigeant du Hamas condamné à une peine de prison en Israël pour avoir orchestré une série d’attentats terroristes qui ont tué plus de 100 personnes. Selon le rapport, le dirigeant travailliste a organisé une table ronde lors d’une conférence à laquelle ont participé plusieurs hauts responsables du Hamas, dont Husam Badran, qui a été condamné à 17 ans de prison pour sa participation aux atrocités terroristes commises pendant la deuxième Intifada entre 2001 et 2002. Il a été rejoint à la conférence par Khaled Mashaal, l’ancien chef du bureau politique du Hamas, qui figure sur une liste de sanctions britannique, et le Dr Abdul Aziz Umar, qui a été condamné à sept peines de prison à vie pour avoir aidé à la préparation d’une ceinture de suicide, selon le journal britannique.
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
(1) freebeacon.com
(2) i24news.tv
(3) scribd.com
(4) telegraph.co.uk