Le surprenant – et révoltant – langage de la violence a vu un nouvel attentat être perpétué en Turquie, à l’aéroport Atatürk d’Istanbul.
Mais pourquoi tant de personnes doivent-elle périr de cette manière (entre 36 et… une cinquantaine de victimes) ? Personne n’a pour l’instant déclaré être responsable de ce méfait terrible, et son message reste donc incompréhensible.
Sur place, on admet que c’est Daech qui en est le commanditaire. Mais la Turquie, qui poursuit la minorité kurde avec une fureur inouïe, ne manque pas d’ennemis prêts à se venger de la conduite de ce pays.
En Israël, des voix se font entendre : peut-être est-ce du fait de la signature d’accords entre la Turquie et Israël qui peut permettre de comprendre cet attentat – les groupes musulmans extrémistes ne peuvent évidemment pas apprécier un tel rapprochement, qui signifie un pas de plus v.
Pour l’heure, en tout cas, on ne peut que déplorer cette violence, frappant de manière aveugle tant de gens qui n’ont strictement rien à voir avec les décisions du gouvernement turc, ou avec les grands débats actuels entre l’islam et le monde.