La violence le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza au cours des deux derniers mois n’a été rien d’autre que des activités habituelles pour le Hamas. Les affaires du Hamas consistent uniquement en un déluge continu de violence contre l’État et les citoyens d’Israël. L’organisation terroriste du Hamas a créé une campagne bien orchestrée contre l’État d’Israël, dissimulée sous couvert de manifestations palestiniennes. Du fait de la longue pratique de la violence par cette organisation terroriste, il faut s’attendre à ce que les attaques orchestrées contre la frontière entre Israël et Gaza se poursuivent.
Cette violence contre le peuple d’Israël est également financée par la République islamique d’Iran, qui soutient aussi d’autres organisations terroristes, notamment le Jihad islamique et le Hezbollah. Le Hamas choisit d’utiliser les fonds de l’Iran pour se fournir en matériaux de construction pour les tunnels terroristes – plutôt que de les utiliser pour des maisons, des écoles et des hôpitaux pour ses citoyens.
Au cours des derniers mois, des Palestiniens dirigés par le Hamas ont lancé des cocktails Molotov et brûlé des pneus dans le but de violer la frontière pour menacer la vie des citoyens israéliens vivant à moins d’un kilomètre et demi de là. L’un des dirigeants de l’organisation terroriste du Hamas, Yahya Sinwar, a clairement déclaré que le but du Hamas est « d’effacer la frontière et d’arracher les foies [israéliens] ». Sur les 62 morts, le Hamas a publiquement revendiqué le fait que 50 d’entre eux étaient des membres du Hamas, et l’État islamique en a revendiqué trois.
Les informations diffusées par les activistes du Hamas ne sont rien de moins que de la propagande destinée à inspirer la sympathie de ceux qui se trouvent à des milliers de kilomètres des tunnels terroristes, des pneus enflammés et des bombes incendiaires. Viser la sympathie par le biais d’une fausse couverture médiatique à la frontière entre Israël et Gaza est odieux, trompeur et constitue une stratégie supplémentaire utilisée pour attaquer Israël et construire un faux récit. Malheureusement, cette propagande a été soutenue et renforcée par l’Algérie, l’un des pays qui a proposé la résolution de la semaine dernière à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette résolution, qui a été adoptée, était intitulée « Protection de la population civile palestinienne ». Ironie du sort, elle a omis de mentionner le Hamas, qui est le principal agresseur et le ravisseur du peuple de Gaza. L’Algérie, une nation qui, selon Amnesty International, “emprisonne des manifestants pacifiques, des défenseurs des droits de l’homme, des activistes et des journalistes”, n’a aucun mérite à soutenir de fausses accusations contre la seule nation démocratique du Moyen-Orient. La propagande qui est diffusée par les activistes du Hamas a fait son chemin sur la scène mondiale grâce aux acteurs de la région qui tirent profit des souffrances du peuple palestinien.
Une chose très importante manque à la stratégie de relations publiques du Hamas : le contexte. Des informations factuelles et non partisanes ne peuvent pas provenir d’otages qui vivent sous une sévère oppression de la part de leurs dirigeants. On ne pouvait que s’attendre à ce que des citoyens privés de droits humains fondamentaux et contraints à des émeutes, postent sur les réseaux sociaux des publications extrêmement graphiques et terrorisantes.
Semblable à la façon dont l’Iran détient en otage la politique et les sociétés du Yémen, du Liban et de l’Irak, l’Iran opère de la même manière sur les habitants palestiniens de Gaza. Ces mêmes Palestiniens qui postent sur les réseaux sociaux, dénonçant des actes supposés illégaux par Israël, reçoivent une part importante de l’aide humanitaire par l’intermédiaire du Coordinateur des Activités du Gouvernement dans les Territoires (COGAT), une organisation israélienne coordonnée par le gouvernement, chargée de promouvoir les projets humanitaires.
Les mêmes citoyens de Gaza qui propagent des allégations mensongères sur l’agression par Israël sont régulièrement soutenus par la bienveillance israélienne. Par exemple, au cours de l’une des nombreuses manifestations à la frontière entre Gaza et Israël, les émeutiers palestiniens ont causé des dommages de plusieurs millions de dollars à leurs propres gazoduc et oléoduc et Israël a rapidement offert son assistance.
Diaboliser une société compatissante, généreuse et démocratique n’est pas un moyen de communication – mais un moyen de terreur, qui n’est pas moins violent que de brûler des pneus et bombarder des mortiers. Sur les réseaux sociaux, le Hamas fait l’éloge de la violence et non de la coexistence; il illustre les paroles de Yahya Sinwar, un dirigeant du Hamas, qui a ouvertement déclaré que l’organisation terroriste devait « effacer la frontière et déchirer leur foie (des israéliens) ». Quand le Hamas et le Jihad islamique choisissent la violence plutôt que la paix, Israël n’a d’autre choix que de se défendre. Et il continuera de le faire tant que la sécurité de ses citoyens sera menacée.
Shlomi Kofman, paru sur Coolisrael
Shlomi Kofman est le consul général d’Israël basé à San Francisco