Les récits palestiniens divergent, Israël enquête
Hélène Keller-Lind – Desinfos
Cette jeune Palestinienne de Gaza a été beaucoup photographiée et filmée, y compris par le New York Times. Toujours impeccablement maquillée et vêtue, ce qui la fit remarquer sans doute parmi les infirmières ou aides-soignantes travaillant dans la zone d’émeutes violentes à la lisière de la barrière entre la Bande de Gaza et Israël, elle y était envoyée par ‘Palestinian Medical Relief’, ONG connue pour sa diabolisation d’Israël. Le 2 juin 2018 son président accusait un tireur d’élite israélien de l’avoir abattue la veille. Mais les récits palestiniens divergent, certains accusant une ancienne soldate israélienne de sa mort. Israël enquête.
Un symbole très prisé…
Razan Najjar était déjà une héroïne qui, portant sa blouse d’infirmière immaculée et de seyants voiles, avait été le sujet de nombreuses photos et interviews. Jeune, photogénique, impeccablement maquillée, elle dispensait les premiers soins aux blessés, disait-elle, leur épongeant le front, dans de nombreuses interviews, bravant les gaz lacrymogènes et dangers. Dans des photos on la voit tenir une grande « clef du retour »,
En revanche, elle porte un voile bleu dans une autre photo et ce qui serait sa veste maculée de sang ne semble pas être déchirée. Photos postées sur Twitter par IzghulI Bughti https://twitter.com/izgullbhugti/status/1003163849183387650
Pourtant, dans une vidéo elle ne porte pas de blouse d’infirmière mais un gilet pare-balles de la presse qui ne l’aurait donc pas protégée, mais on ne voit aucune trace de sang lorsqu’on lui ôte ce gilet…..
Le gilet sanglant que montre sa mère ne porte pas non plus les déchirures vues sur celle postée par le Dr. Barghouti…
Razan Najjar était déjà une héroïne qui, portant sa blouse d’infirmière immaculée et de seyants voiles, avait été le sujet de nombreuses photos et interviews. Jeune, photogénique, impeccablement maquillée, elle dispensait les premiers soins aux blessés, disait-elle, leur épongeant le front, dans de nombreuses interviews, bravant les gaz lacrymogènes et dangers. Dans des photos on la voit tenir une grande « clef du retour »,symbolisant cette « Marche du Retour » organisée depuis le 30 mars par le Hamas qui dirige la Bande de Gaza. Des vidéos utilisées désormais dans des montages pour accuser les forces israéliennes de l’avoir tuée.
Cette bénévole avait eu les honneurs de la chaîne qatarie Al-Jazeera aussi le 20 avril dernier…
On retrouve le Dr. Mustafa Barghouti
L’ONG qui l’envoyait dans ces zones où des émeutes anti-israéliennes violentes sont organisées par le Hamas ou d’autres organisations terroristes, est la plus importante ONG palestinienne, Palestinian Medical Relief Society, fondée en 1979 par du personnel médical, dont le Dr. Mustafa Barghouti qui la dirige – il a également fondé la campagne du BDS, Boycott Désinvestissements et Sanctions-. Une ONG connue pour diaboliser Israël note l’observatoire des ONG, ONG Monitor, qui en apporte de nombreuses preuves.
Il publiait un « communiqué urgent » le 2 juin, annonçant la mort de Razan Najjar la veille, disant qu’elle avait été « tuée par un tireur d’élite israélien alors qu’elle tentait de prodiguer les premiers soins à un manifestant blessé », ajoutant : « Elle a été blessée à la poitrine par une balle qui a traversé son gilet avec un symbole rouge et le logo de la PMRS, qui l’identifiait comme personnel médical ». Ce gilet ensanglanté et une photo de la jeune femme radieuse illustrant son communiqué.
Il en appelait à la communauté internationale pour que soit condamné ce « crime de guerre » et pour que cesse « la colonisation sanglante de Gaza » .
L’Organisation Mondiale de la Santé, reprenant le récit du PMRS, condamnait ce qu’elle qualifiait de scandaleux. Sur ces dires et sans la moindre preuve.
Des récits contradictoires
Selon d’autres récits Razan Najjar aurait reçu une belle dans le dos, ce qui est illustré dans ce dessin, très vu sur les réseaux sociaux, qui porte comme légende : « crime de guerre. »
Comme preuve de la vilénie supposée des soldats israéliens une photo a été publiée dans laquelle elle est censée se dirigeant vers la barrière, les mains levées, pour montrer que ses intentions ne sont pas belliqueuses. Photo qui aurait été prise le 1er juin, jour de sa mort. Mais elle porte un voile rouge et semble vêtue d’une robe noire.
Or, dans les photos où on la voit après sa mort son voile et ses vêtements sont bleus et elle porte des pantalons… Ce qu’a noté, entre autres divergences dans les récits la concernant, Aussie Dave dans Israellycool et dont on verra un certain nombre d’exemples plus bas. Le texte est en anglais, mais les visuels dans les liens sont clairs…
En revanche, elle porte un voile bleu dans une autre photo et ce qui serait sa veste maculée de sang ne semble pas être déchirée. Photos postées sur Twitter par IzghulI Bughti https://twitter.com/izgullbhugti/status/1003163849183387650
Pourtant, dans une vidéo elle ne porte pas de blouse d’infirmière mais un gilet pare-balles de la presse qui ne l’aurait donc pas protégée, mais on ne voit aucune trace de sang lorsqu’on lui ôte ce gilet…..
Le gilet sanglant que montre sa mère ne porte pas non plus les déchirures vues sur celle postée par le Dr. Barghouti…
Quelques hypothèses…
Bref, toutes ces contradictions visuelles ou faites dans les diverses déclarations sont des plus troublantes. Impossible de savoir ce qui s’est réellement passé. Toutefois le ton qu’elle adoptait dans une interview d’elle filmée pour le New York Times surprend : on y voit une féministe glamour qui vante la force que montrent les femmes et que ne saurait égaler aucun homme…Ce qui a de quoi surprendre dans une société aussi patriarcale et machiste que celle de la Bande de Gaza, contrôlée par un mouvement islamiste terroriste. Cela aurait-il déplu ?
Selon l’agence de presse Associated Press, un ambulancier bénévole, Izzat Shatat, a dit après sa mort qu’ils avaient le projet de se marier après le Ramadan . Et lors de l’enterrement de Razan Najjar avait cette parole : « J’aurais préféré la voir dans sa robe de mariée que dans son linceul ». Dès lors, comment ne pas penser que les crimes dits « d’honneur » ne sont pas chose rare à Gaza…
Les funérailles de Razan Najjar ont été suivies par des milliers de personnes entourant un corps entièrement recouvert, la plupart des médias reprenant la thèse de la mort causée par un tireur d’élite israélien . Alors qu’Israël annonce l’ouverture d’une enquête. Qui ne pourra qu’être difficile car on ne peut s’attendre à ce que les autorités du Hamas y coopèrent…
Accusations, rumeurs, manipulations, incitations…
Côté palestinien les choses sont allées vite et les réseaux sociaux ont désigné le coupable : Rebecca, une soldate israélienne aurait tué Razan Najjar. Une photo d’elle, en uniforme et tenant une arme, est postée… elle reçoit des centaines de menaces, sa famille et ses amis aussi. Une manipulation éhontée. Rebecca a mis les choses au point dans une vidéo : éducatrice, cela fait des années qu’elle a fini l’armée. Elle ajoute que c’est contre le Hamas, qui terrorise les habitants du sud d’israël, que devraient protester ceux qui se soucient vraiment des Palestiniens de Gaza, instrumentalisés sans vergogne… .
On retrouve ici les ingrédients connus de la propagande et des manipulations palestiniennes : annonce de la mort d’un/e innocent/e palestinien/ne, récit repris, en dépit des invraisemblances, par la plupart des médias ou organisations internationales, accusations portées contre les forces israéliennes, ici une jeune femme dont la photo lorsqu’elle faisait son service militaire, il y a des années, est utilisée. Un « martyr » est né » et, sans la moindre preuve, Israël mis au banc des accusés…
Ce qui me laisse le plus perplexe dans cette affaire, en dehors de la banalité du thème trop récurrent des machinations qui servent les accusations de crimes rituels, c’est le nom de famille de cette personne. Les deux religions les plus expansionnistes et les plus sanglantes doivent leur succès non pas par leur message (réfuté en deux lignes par R Yéhouda Halévy dans le Kouzari), mais à leur violence et la menace exercées par leurs adaptes sur les habitants des territoires conquis. Le rav Nadjara vivait à Gaza il y a un peu plus de 350 ans. Dans les vieilles maisons majoritaires de Gaza, de nombreux linteaux de portes contenaient une encoche destinée à abriter la mezouza. J’aimerais savoir combien de ces prétendus palestiniens descendent de populations juives islamisées par la force au cours de l’histoire. Votre journal a-t-il réalisé une recherche là-dessus?
Attendez vous à d’autres comme cette histoire. Le monde, quand il s’agit d’Israël, en est follement friand. La haine des Juifs est si fortement encrée dans leurs cœurs. Ils s’en délectent comme d’une belle pièce de théâtre.
Mais cette pièce de théâtre à comme toutes pièces de théâtre une fin. Et là il faudra qu’ils en payent le prix d’entrée ! D4 exigera le prix des souffrances qu’ils ont infligé durant cette triste représentation théâtrale mondiale.