« Il n’y a pas de raison d’intervenir » et de réduire au silence la police ; les recommandations pourront être rendue publique après une enquête d’un an contre le Premier ministre…
La Cour suprême a rejeté lundi une requête visant à empêcher la police de recommander des charges contre le Premier ministre Benjamin Netanyahou à l’issue d’une année de deux enquêtes parallèles sur les faits de corruption présumés.
« Il n’y a aucune raison d’intervenir », a estimé le jugement du tribunal lors d’un appel déposé par l’avocat Yossi Fuchs.
Cette initiative permettra à la police de déposer des recommandations d’inculpation auprès du procureur de l’Etat, une démarche qui serait prévue dans les jours à venir, tandis que Netanyahou devrait répondre d’au moins d’une accusation de pots-de-vin.
Dans l’Affaire 1000, Netanyahou et son épouse Sara sont soupçonnés d’avoir reçu des cadeaux illicites de la part de bienfaiteurs milliardaires, notamment des cigares et du champagne pour un montant de plusieurs centaines de milliers de shekels de la part du producteur de Hollywood Arnon Milchan, né en Israël.