Angela Merkel gagne. Israël satisfait par la coalition au pouvoir en Allemagne.

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Israël souhaitait de manière discrète, pour ne pas interférer dans un processus électoral complexe,  qu’Angela Merkel reste à son poste. Elle fait partie de ses rares dirigeants européens très appréciés à Jérusalem et qui n’ont pas une politique spécialement pro-arabe. Un épisode difficile a marqué pourtant la relation Merkel-Israël récemment. L’Allemagne devait vendre trois sous-marins à Israël. Les deux pays avaient signé un accord en ce sens.

Le contrat avait déjà été annoncé mais en raison de soupçons de corruption entourant la transaction, la signature avait été retardée par l’Allemagne. Berlin a finalement validé la vente et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu se félicite désormais de la conclusion d’un accord qui revêt une « importance stratégique ».

Selon (1) « L’Allemagne est sortie de l’impasse. La chancelière conservatrice Angela Merkel et les sociaux-démocrates sont parvenus ce vendredi matin après plus de 24 heures de négociations à un accord de principe en vue de former un nouveau gouvernement en Allemagne, a indiqué à l’AFP une source proche des discussions.

Cette source a répondu par l’affirmative à la question de savoir si un compromis avait été obtenu. Il va devoir encore être soumis dans la journée aux instances dirigeantes des partis concernés, les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) et les sociaux-démocrates du SPD pour approbation. Pourtant, vers 05 h 00 GMT, toujours aucun accord n’était en vue, mais un report des tractations était exclu, selon des sources proches des négociateurs.

De « gros obstacles » à surmonter

Selon plusieurs médias allemands, les discussions patinent notamment sur des questions fiscales et sur la politique migratoire. Jamais la chancelière n’aura négocié aussi longtemps, quel que soit le sujet, relève le quotidien Die Welt. Les pourparlers pour le maintien de la Grèce dans la zone euro ou le traité de paix de Minsk pour l’Ukraine de l’est avaient duré « seulement » 17 heures.

Après avoir d’abord échoué en novembre à s’entendre sur une coalition majoritaire avec les écologistes et les libéraux, Angela Merkel n’avait plus le droit à l’erreur. La chancelière de 63 ans, qui jouait sa survie politique, s’était dite prête à « trouver des compromis constructifs » entre son camp démocrate-chrétien (CDU et CSU) et les sociaux-démocrates du SPD, mais sans dépasser certaines lignes rouges. Face au risque de blocage, le président allemand Frank-Walter Steinmeier, social-démocrate, avait appelé les deux camps à surmonter leurs différends au nom de l’intérêt national ». (1) 20Minutes.

Source www.israelvalley.com

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