En 2016, l’Autorité palestinienne a dépensé 1,15 milliard de shekels (322 millions de dollars) en allocations pour les terroristes et leurs proches.
Selon les derniers chiffres, chaque terroriste condamné à une peine de prison comprise entre 3 et 5 ans reçoit une indemnité mensuelle équivalente à 2000 shekels (580 $).
Les terroristes purgeant une peine d’emprisonnement à vie reçoivent une allocation mensuelle d’un montant de 10.000 shekels (2.900 dollars).
Les terroristes mariés reçoivent un montant supplémentaire de 300 shekels (87 $) par mois, et ceux qui sont mariés avec enfants reçoivent un montant supplémentaire de 50 shekels (14 $) par enfant par mois.
Les terroristes qui ont la nationalité israélienne reçoivent 500 shekels supplémentaires (144 dollars) par mois.
A titre de comparaison, le salaire mensuel moyen des Palestiniens en Judée et en Samarie s’élève à environ 2000 shekels (580 dollars).
La proposition législative, menée par les ministères de la Défense et de la Justice, vise à entraver le mécanisme de financement de l’Autorité palestinienne.
Elle stipule qu’à la fin de chaque année, le ministre de la Défense présentera au Comité ministériel sur la sécurité nationale un rapport détaillant les paiements directs et indirects de l’Autorité palestinienne aux terroristes et à leurs familles.
Le chiffre sera ensuite déduit des fonds de taxes collectés par Israël pour le compte de l’Autorité palestinienne.
En vertu des accords d’Oslo de 1993, un mécanisme a été mis en place par lequel Israël perçoit des impôts (taxe) sur la valeur ajoutée et les droits de douane pour le compte de l’Autorité palestinienne, à hauteur d’environ 100 millions de dollars par mois, et transfère l’argent à l’Autorité palestinienne par la suite.
Le projet de loi définit que tout paiement aux terroristes et à leurs familles effectué pendant l’incarcération des terroristes ou par la suite est considéré comme financement du terrorisme.
Source Koide9enisrael