Le mythe palestinien

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La création ex-nihilo du « peuple palestinien », dans les années 60, alors que « Palestinien » était jusqu’à 1948 réservé aux juifs de Palestine. Invention pure et simple. Cette nouvelle identité a mobilisé des forces, une énergie, une volonté de vaincre pour cette nation arabe humiliée (par qui? pour quelles raisons?).

 

Pour tordre le cou une bonne fois pour toute au mythe palestinien

José Boublil – Coolanews

 

La stratégie marketing des Palestiniens, voire des arabes au sens large, est véritablement brillante. Tout le génie des meilleures agences de publicité a été utilisé en 70 ans pour mettre Israël dans un corner. La différence avec la communication des entreprises, c’est que là il n’existe aucune réglementation: la fraude, les produits toxiques, mortels, ne reçoivent aucune sanction. Pour être plus direct, s’agissant d’Israël même Goebbels aurait le droit de s’exprimer.

1-0  pour les Palestiniens dans les instances internationales. Sur ces bases, le résultat est impressionnant et se résume en quelques données. A l’ONU,  Israël  est  le pays de très loin le plus sanctionné de la planète. Bien plus que la Syrie, l’Iran, ou d’autres pays criminels. Israël est le pays le plus détesté du monde Pourtant personne ne conteste le caractère démocratique exceptionnel de l’Etat juif. Personne ne conteste que sur 22 Etats arabes AUCUN  n’est démocratique. Personne ne conteste qu’en 70 ans la guerre juifs/arabes a coûté 22 000 vies et en Syrie, en 4 ans  300 000 morts au minimum.

En somme, nous sommes exclusivement dans le fantasme. Israël n’est pas un pays, c’est les juifs déicides – malgré Nostra Aetate du pape Jean XXIII – , c’est le pays gardien de la morale, donc qui dérange ceux qui n’en ont pas (ça fait du monde), le pays qui réussit y compris à traiter le SIDA (interféron) et des cancers ….Trop c’est trop.

Posons-nous une question : quelles sont les quelques performances de l’agence de communication palestinienne en quelques dizaines d’années ?

Il n’y a JAMAIS eu d’Etat palestinien, ni dans la région ni ailleurs. Donc jamais de monnaie palestinienne, jamais de vêtement typique, ni de plat. Rien. Mais on doit reconnaître que désormais, cette identité existe, faite d’un puzzle jordano-egypto-nomade (à dos de chameau).

Et le génie de cette création d’une culture creuse, faite de violence, est de montrer au monde – qui a la mémoire sacrément courte – que ce peuple si ancien est celui de Lawrence d’Arabie, avec sa poésie, ses chevauchées dans un désert ocre et brûlant.

 

 

Que nous reste-t-il à nous Juifs : un pays surarmé, high tech jusqu’au bout des ongles, et prétentieux. La bataille sous cet angle est perdue d’avance, dans une Europe qui bascule vers l’alter-mondialisme et une opposition féroce des intellectuels au monde de l’argent, et de la technologie.

La force des mensonges : plus c’est énorme plus on adhère

Ceci est parfaitement logique, puisque c’est tellement farfelu que l’idiot moyen se dit, c’est trop gros donc ce n’est pas possible, donc c’est vrai. Ainsi, il y a quelques années, sous l’ère d’Arafat, les hommes de la propagande on crée une première idée, délirante. Ils seraient les descendants des « Philistins ». Belle hypothèse. Pas besoin de démontrer, l’histoire s’accommode toujours de « la fin justifie les moyens ».

Mais là on en est  littéralement abasourdi : le mot palestinien était jusqu’à présent réservé aux Juifs. Jusqu’au début des années 60. Comment donc recréer un lien de peuple à partir de racines, l’une de la Bible et l’autre trafiquée entre 1960 et 1965?  Je passe le délire sur le plan religieux. Les musulmans étant très attachés à une notion de D’ la plus pure, la moins anthropomorphique, alors que les philistins étaient des païens.

Pour ne rien laisser en jachère, voilà que nos chers palestiniens, qui ont décidément compris qu’il leur fallait une légitimité solide, se font appeler désormais  « cananéens ». Et là, le tour est joué. Ils sont là avant les hébreux, ils ont été délogés par les Juifs il y a 3500 ans. Méchants juifs. Donc on ne pourra plus contester leur antériorité.

Seulement on revient à des questions cruciales. D’où sort ce lien nouveau? Des documents, des pièces d’archéologie?

Comment mesurer sérieusement qu’une population païenne, anéantie depuis des siècles, ait pu donner naissance 2200 ans après, à des gens qui, d’un coup, élisent un prophète (Mohammed) qui convertit tout le monde.

Les points qui, en plus de cette tricherie historique permanente, sont sans issue

Les quelques éléments ci-après ne peuvent pas être occultés dans notre volonté pourtant légitime de faire la paix. Tout le monde doit savoir que dans les documents déjà signés d’Oslo, et autres accord, le seul mot « paix » inscrit en langue arabe n’est pas celui que nous connaissons et qui signifie « une paix définitive ». Les arabes ont retenu exclusivement le mot qui signifie « trêve » donc provisoire.

Pour mieux comprendre cette épineuse question il faut savoir que, selon le Coran, qui est admis par plus de 95% des musulmans, toute terre déjà conquise par les musulmans , un instant de raison, est un « dar-el-islam » (terre d’Islam) pour l’éternité. Comment concilier de ce fait, une paix véritable tant que TOUTE la terre d’Israël ne revient pas aux musulmans.

Les premiers accords, qui préparent le transfert éventuel de populations arabes vers le nouvel Etat palestinien, prévoient l’absence de tout individu juif sur tout le territoire: à l’époque nazie on appelait ça « Judenrein » (libre de Juifs). Qu’on m’explique ? 1,5 millions de palestiniens chez nous et zéro Juif chez eux. Qui est raciste?

Vous pouvez chercher, mais en l’état actuel je ne vois aucune paix possible sauf ce qu’un ami surnomme une « paix magique ».

Conclusion

Nous avons à résoudre deux problèmes lourds:

-Comment se relever de notre image déplorable au niveau international?

-Quelle issue possible pour une paix non hypocrite?

Sur l’image je propose de remplacer notre image de high-tech par celle toute aussi réelle de respect de toute notre jeunesse des handicapés, des familles en difficultés que nos enfants prennent l’habitude d’aider.

Pour la paix, aucune solution crédible ne sera trouvée dans le mensonge et les ambiguïtés: la paix doit être « pour toujours » aux yeux de tous, et la terre que nous occupons est la nôtre, selon les deux belligérants.

Sinon, nous restons à notre place et nous ne bougerons pas.

4 Commentaires

  1. Je dirai même plus, bien que cette idée n’engage que moi. Celui qui, parmi nous, se laisse aller à donner lui aussi cette appellation aux usurpateurs, ne reconnaît pas sa terre : « Lo noda beu-arço » ; car c’est comme s’il admettait que la terre d’Israël serait le lot d’un autre. Et ce n’est pas moins grave que de se laisser donner le nom d’une autre nation. Nous sommes Hébreux de la terre des Hébreux.

    • Toutefois, et que D’ nous épargne un tel sort, le peuple hébreu a déjà vécu sur sa terre durant deux grandes périodes, celle du Premier Temple, et celle du Second, ce qui n’a pas empêché la Volonté divine de l’en expulser, après de nombreux avertissements de la part des prophètes pour la première phase, lesquels ont accompagné le peuple juif durant la seconde période également, et s’est terminé comme on le sait.
      Pourquoi l’Eternel a-t-Il puni de la sorte Son peuple ? La réponse est plus que claire, et connue de tous : les grandes fautes capitales pour le 1er Temple, et la haine gratuite pour le second. S’il faut mettre en garde notre communauté, de nos jours, quand l’Eternel, de par Sa grande grâce, nous a permis de revenir sur la Terre, cela semblerait être sur d’autres sujets…

  2. Je suis bien d’accord avec vous, mais néanmoins lorsqu’une personne n’est pas elle-même persuadée en premier lieu du côté juste de sa vocation, elle a encore plus de mal à en convaincre les autres. Le Rav Yéhouda Ashkenazi expliquait que « Beu-ma Eda qui irachéna », d’Abraham posait le problème sous l’angle suivant : « Abraham n’était pas suffisamment convaincu qu’il méritait de voir se réaliser la promesse de la Terre ». On retrouve aujourd’hui des gens, parmi notre peuple, qui ne sont pas suffisamment convaincus de notre droit à réintégrer notre patrie. On le voit entre autres quand les plus grandes instances du pouvoir donnent raison à l’ex occupant jordanien et ordonnent de détruire des maisons construites et habitées par nos frères. Si on a l’impression d’être des envahisseurs chez nous, c’est que quelque part, inconsciemment peut-être, nous acceptons la doctrine de certains Goïm qui voient en nous un peuple apatride. Car si nous ne sommes pas chez nous ici, où le sommes-nous?
    Cordialement, chavoua tov. J’en profite pour vous dire que j’apprécie énormément votre travail dans les revues Kountrass.

  3. L’humilité d’Avraham, présentée comme un défaut ? C’est un peu surprenant…
    Quant aux personnes qui restent à l’étranger, cela est pour des raisons idéologiques, car ils « ne sont pas suffisamment convaincus de notre droit à réintégrer notre patrie » ? Nous ne serions pas surpris si la cause de leur refus de se rendre en Terre sainte reposerait plus sur des considérations bien plus pratiques…

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