Selon des informations du Figaro, une partie des jihadistes français combattant dans les rangs de Daesh continuaient à recevoir des allocations sociales.
Environ 20% des jihadistes français identifiés au sein de Daesh continuaient à recevoir des allocations sociales, révèle Le Figaro ce jeudi.
« Munis de leurs cartes avec photos, des parents percevaient les fonds venant de Pôle emploi ou de la caisse d’allocations familiales avant de les envoyer par mandat en direction des zones de combats via la Turquie notamment », affirme au quotidien le chef du groupe de la Brigade criminelle chargé d’enquêter sur le financement de l’organisation terroriste.
Selon les informations du quotidien, 420 virements frauduleux auraient ainsi été repérés en 2016. Depuis, les enquêteurs ont communiqué aux organismes de prestations sociales les noms des bénéficiaires ne se trouvant plus sur le territoire français, afin d’endiguer le trafic.
De l’autre côté du fil, les enquêteurs auraient identifié 210 collecteurs turcs et libanais permettant de financer Daesh. Ainsi, 500.000 euros auraient été transmis depuis la France entre mi-2012 et mi-2017, pour un montant total du trafic estimé à plus de deux millions d’euros.
Une enquête préliminaire a été ouverte en novembre 2015, mobilisant les forces de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (Ocrgdf) et d’Europol.
Source www.bfmtv.com