Le terrible drame du Chabbath passé ne cesse de remuer les consciences, quand trois membres de la famille Salomon ont trouvé la mort sous le couteau du jeune Palestinien venu « prendre sa part à la lutte contre les Israéliens ». Un voisin, alarmé par les cris émanant de la maison des voisins, s’en est approché, a rapidement compris qu’il fallait intervenir, demanda à son fils, un soldat, de prendre lui aussi son arme, et c’est ce dernier qui a tiré sur le terroriste et l’a blessé (cf. notre vidéo).
Mais voilà, il n’a tiré qu’en une direction où il laissait le Palestinien vivant ! Etait-ce ainsi qu’il fallait se conduire ? La mère du soldat a pris sa défense : « Nous ne sommes pas des meurtriers, nous, nous devons juste nous défendre ! » C’est ce qu’a fait son fils, en blessant le meurtrier, sans tenter de le tuer.
« Vous vouliez une nouvelle affaire Azaria ? » a-t-elle lancé…
Certains, et non des moindres, aient exprimé l’idée inverse, à savoir qu’il y avait obligation de tuer le terroriste, car sinon, il pourra recommencer à se conduire ainsi – et c’est souvent le cas de ce genre de terroristes, qui, après les années d’incarcération qui leur sont attribuées, ils récidivent…
D’un autre côté, qui nous permettrait-il d’agir ainsi ? Et que répondrions-nous face au monde ?
La question est posée avec une grande acuité actuellement, et fait l’objet de nombreux débat dans le pays, surtout face à cette famille ainsi décimée, et face aux cinq enfants rendus orphelins par cette « bête sans cœur », comme l’a traité le Premier ministre.