Explosif : « Clinton m’a envoyé en Russie en 1994 pour influencer les élections »

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Michael Caputo est consultant média en stratégie politique. Les révélations qu’il vient de faire lors d’une interview sur Fox news pour Tucker Carlson sont explosives.

  • En 2016, il a conseillé Donald Trump dans la course à la primaire républicaine dans l’Etat de New York.
  • Sous la présidence de Ronald Reagan, Caputo a participé aux efforts de l’administration américaine en Amérique centrale.
  • Après cela, George H.W. Bush l’a employé comme conseiller pour sa campagne présidentielle en 1992.
  • Puis Caputo a été employé par Gazprom en 2000 pour servir Vladimir Poutine. Sa fonction consistait à améliorer les relations publiques de Poutine, et plus spécifiquement, à développer le soutien des Etats-Unis envers Poutine.

Alors que les Démocrates tentent de maintenir en vie le «dossier russe», qu’ils pensent tenir le bon bout, et espèrent le faire rebondir autour de la rencontre de Donald Trump Jr. avec une avocate russe qui était supposée avoir des dossiers compromettants sur Hillary Clinton, mais n’avait en fait qu’un dossier sur l’adoption d’enfants russes par des Américains entre les mains, trois faits très importants dont aucun de vos médias ne vous parlera jamais viennent encore de gripper le narratif des Démocrates et pourraient se retourner contre eux :

  • Le premier : on apprend maintenant que Natalia Veselnitskaya, l’avocate qui a demandé à rencontrer Donald Trump Jr., avait vu son visa d’entrée aux Etats-Unis refusé par l’immigration, et c’est sur intervention directe et exceptionnelle de la ministre de la Justice de Barack Obama en personne, Loretta Lynch, déjà embourbée dans plusieurs affaires de corruption et de complicité dans le scandale des emails d’Hillary Clinton, que l’avocate a été autorisée à entrer aux Etats-Unis.
  • Un autre aspect très étrange du dossier russe, ignoré par la presse et pour cause, et qui a été révélé il y a juste trois semaines par le New York Times (nytimes.comrussian-election-hacking), est que le Président Obama avait été informé dès l’été 2016 que la Russie avait piraté les ordinateurs de la campagne démocrate et tentait d’influencer l’élection américaine et qu’il n’a strictement rien fait avant octobre. De là à ce que l’administration Obama, avec cette nouvelle révélation, soit plus impliquée qu’on ne le croit– et la conclusion de cet article explique pourquoi, il n’y a qu’un pas à franchir, que je me garderai de faire car je ne suis pas dans les spéculations mais dans la présentation et l’examen des faits.
  • En 1994, après la chute de l’Union soviétique, Caputo travaillait pour l’administration Clinton. A la demande de Clinton, il part vivre en Russie en 1994 pour conseiller Boris Yeltsin tout en étant employé par l’Agence pour le développement international des Etats-Unis. Sa mission était d’aider Yeltsin à remporter un second terme au poste de Président de la Russie.

«J’ai été envoyé en Russie en 1994 par l’administration Clinton pour [que les Etats-Unis] fassent réélire Boris Yeltsin… je pense que la Russie s’est mêlée de notre élection [2016] tout comme elle intervient dans toutes les élections des pays importants– exactement comme nous le faisons. Nous ne piratons peut-être pas – encore que peut-être que si –, mais je peux vous dire avec certitude, pour avoir été envoyé en Russie, pour avoir été impliqué dans leur élection, que tous les partis d’opposition russe ont été inquiets du travail que je faisais, et ont demandé que je cesse tout ingérence dans leur élection. [Alors que nous nous offusquons que la Russie se soit ingérée dans notre élection], je n’ai pas manqué de noter l’ironie de la situation.

[…]

J’ai été envoyé par l’administration Clinton pour m’impliquer dans l’élection. Je travaillais pour la Commision centrale électorale [russe], et je tentais de guider l’élection et d’aider le candidat [Yeltsin].

Contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la candidate des Russes, c’était Hillary Clinton.

Poutine voulait la faire élire, et non Donald Trump, pour une raison simple : la prévisibilité.

Poutine déteste Hillary Clinton, mais elle est prévisible et il est capable d’anticiper ses décisions, alors qu’il ignorait totalement Trump – comme l’ensemble du monde – et ne pouvait pas savoir quel président il serait, ce qu’il ferait, comment il agirait et réagirait.

Dans ses manœuvres géopolitiques globales, une Hillary Clinton était bien plus facile à manipuler pour un russe ancien du KGB à la mentalité du joueur d’échec, qu’un inconnu dont les réactions sont imprévisibles.

Conclusion

Le dossier russe inventé par les Démocrates est toujours dans sa première phase : celle de la recherche des preuves qu’une collusion avec Donald Trump ou une trahison supposée a été commise.

7 mois après les premières accusations, 3 commissions d’enquête du Congrès, et la nomination de Robert Mueller, le conseiller spécial qui enquête sur Trump et le dossier russe, et qui a embauché à ce jour 15 avocats – tous démocrates, dont certains sont des donateurs de Clinton et d’autres d’ex-associés à la fondation Clinton –, rien ne sort contre Trump.

Les médias continuent à hurler Russie ! Russie !, impeachment ! impeachment !, destitution ! destitution ! trahison ! trahison !, et à en faire leurs gros titres, et ils fatiguent les Américains, qui voient là une nouvelle version de Pierre et le loup, tandis que le dossier contre les Démocrates s’épaissit de jour en jour…

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

http://thehill.com/homenews/administration/337428-four-top-legal-experts-on-muellers-team-donated-to-democratic-causes

http://www.washingtontimes.com/news/2017/jul/4/robert-mueller-hires-star-lawyers-for-team/

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