Après de longues années de luttes et de revers politiques, les français d’Israël viennent de se voir accorder, par le Premier Ministre Benjamin Netanyahou, la reconnaissance de leur permis de conduire (sans passer d’examen de contrôle).
Petit rappel des faits: dès sa première élection en tant que député, Meyer Habib avait annoncé faire de la reconnaissance du permis de conduire un cheval de bataille.
Des dizaines de réunions ont été menées, soit entre M. Habib et le Premier Ministre israélien, soit entre les conseillers-consulaires et des députés israéliens, soit encore, par de nombreuses associations et personnalités politiques francophones en Israël.
En fin d’année 2016, Israël a donné son accord pour une reconnaissance bilatérale du permis de conduire français.
L’Ambassadrice de France avait promis de peser de tout son poids pour que la France accepte cette reconnaissance bilatérale (les israéliens pourraient conduire en France et les français en Israël).
Lors de sa visite officielle en France, le ministre israélien des transports, Israël Katz, a reçu des excuses de la part de son homologue français: à cause du droit européen, une reconnaissance bilatérale est désormais impossible.
Une semaine après cette annonce d’impossibilité, la France annonçait la signature d’un accord bilatéral de reconnaissance des permis de conduire avec une nation d’Asie.
Il y a 2 semaines, le Premier Ministre Netanyahou a intimé l’ordre à son ministre des Transports de reconnaître unilatéralement les permis de conduire français.
Là, Meyer Habib annonce sa victoire: la réciprocité des permis a été accordée.
Dorénavant, le permis français est valable trois ans à partir de la ‘alya ; il suffit de présenter une demande de conversion auprès du ministère des transports ; le décret rentre en vigueur dans les semaines à venir.