ONU: une ‘liste noire’ des entreprises juives de Judée-Samarie

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Le Conseil des droits de l’homme a établi une ‘liste noire’ qui recense toutes les entreprises juives de Judée-Samarie ainsi que des parties de Jérusalem considérées comme « occupées » par la communauté internationale.  Cette liste a été établie en fonction de la résolution 31/36 adoptée par ce même conseil le 24 mars 2016, qui autorise à « investiguer sur les implications de l’occupation israélienne sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple palestinien, Jérusalem-Est inclus… ».

Cette ‘liste noire’ est ensuite utilisée par des milieux anti-israéliens, BDS en tête, pour faire du lobbying auprès de gouvernement, institutions ou entreprises afin qu’elles cessent tout contact avec ces entreprises israéliennes.

Hodaya Shah’ar, porte-parole de NGO Monitor révèle cet élément surréaliste de l’intention première du Conseil des droits de l’homme qui était de recenser toutes les entreprises israéliennes ! Voyant que ce serait techniquement impossible, il s’est « contenté » de n’inclure que celles de Judée-Samarie et Jérusalem. La porte-parole souligne qu’il s’agit en fait d’une décision purement politique destinée à faire du tort à Israël, car l’Etat juif est le seul à subir cette mesure alors qu’il y a à travers le monde des dizaines de conflits à caractère territorial mais qui sont totalement occultés par le conseil.

Dans sa réponse devant le conseil, le représentant de NGO Monitor a rappelé aux Etats membres que plusieurs dizaines d’entreprises françaises, suédoises, allemandes ou suisses ont des liens commerciaux fructueux avec des entreprises situées au Sahara occidental, en Chypre du Nord ou au Nagorny-Karabakh qui sont des exemples de territoires définis comme occupés. Il a également présenté et remis un rapport complet et détaillé du Prof. Yujin Kantorowitcz, éminent spécialiste de droit international, qui dévoile les activités commerciales fructueuses européennes avec de nombreux territoires « disputés » ou « occupés » à travers le monde et qui ne font l’objet d’aucun rapport de l’ONU.

Mais Hodaya Sha’har n’est pas très optimiste quand à l’influence de ces évidences sur l’attitude du Conseil des droits de l’homme qui est résolument acharné contre Israël.

Source www.lphinfo.com

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