Le chef du Shin Bet a démissionné | Ben Gvir : « Béni soit Celui Qui nous en débarrasse » ; Lapid : « Une décision appropriée, il n’en reste qu’un accroché à son fauteuil »
Israël hayom
L’organisation « Frères d’armes » a déclaré : « Nous saluons l’intégrité professionnelle et personnelle du chef du Shin Bet, Ronen Bar, ainsi que sa volonté d’assumer ses responsabilités et de défendre l’indépendance de l’organisation, même au prix d’un coût personnel. »
La députée Tali Gottlieb : « Un menteur et comploteur dangereux ! Pars en congé payé à nos frais. »
Benny Gantz : « Ronen a assumé ses responsabilités tout au long de la guerre face à tous les défis, et il l’a également fait aujourd’hui en décidant de démissionner. »
Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a mis fin ce lundi soir (28 avril 2025) à la saga concernant son départ, en annonçant qu’il quittera ses fonctions le 15 juin.
Dans la sphère politique, les réactions n’ont pas tardé :
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Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a rapidement tweeté : « Béni soit Celui Qui nous en débarrasse. »
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Yair Golan, chef du parti des Démocrates, a simplement écrit : « Merci Ronen. Netanyahou, à toi maintenant. »
Benny Gantz, président du camp de l’unité nationale : « Si Ronen Bar a toujours fait une chose, c’est tout donner pour l’État d’Israël. Le Shin Bet et Ronen ont échoué le 7 octobre, mais Ronen a assumé ses responsabilités pendant toute la guerre sur tous les fronts, et il le fait encore aujourd’hui par sa démission. Il est maintenant juste et nécessaire que le gouvernement fasse de même. »
L’organisation « Frères d’armes » a salué : « La prise de responsabilité personnelle de Ronen Bar pour l’échec du 7 octobre est un exemple de leadership digne, contrairement à la conduite des responsables politiques. »
La députée Tali Gottlieb (Likoud) a violemment attaqué : « Qui te demande, M. Ronen Bar, quand tu comptes démissionner ?? Personne ! Sors en congé, aux frais du contribuable. Tu as traîné le pays dans une lutte absurde et honteuse. Mais c’est pour le mieux : il est maintenant clair pour tout le monde que tu es un menteur impliqué jusqu’au cou dans une tentative de blanchir ta responsabilité pour l’horreur d’octobre, tout en orchestrant une révolution militaire. À bientôt devant une commission d’enquête courageuse. »
Le ministre des Communications Shlomo Karhi a écrit : « Ronen Bar, c’est fini ! Le gouvernement t’a limogé le 10 avril. T’accrocher à ton poste est un crime contre la sécurité nationale. Tu as assez nui. Le gouvernement doit dire à la Cour suprême : pas de reports, pas de manipulations – seul le gouvernement décide. »
La députée Naama Lazimi (Démocrates) a ajouté : « Tout le monde prend ses responsabilités, sauf celui qui est réellement coupable, qui continue à tout démolir. Israël ne pourra se reconstruire que lorsque le financier du Hamas sera évincé. »
Yaïr Lapid, chef de l’opposition : « Ronen Bar a pris une décision juste et honorable. C’est ça, assumer ses responsabilités. Parmi les responsables de la pire débâcle de l’histoire du pays, il ne reste qu’un seul accroché à son fauteuil. Israël mérite des élections maintenant. »
Les leaders de la contestation, Shikma Bressler, Moshe Redman, Yaya Fink et Ami Dror, ont déclaré : « La démission de Ronen Bar le 15 juin est une autre preuve de leadership responsable. Le dernier qui reste est ‘le Premier ministre du Hamas’. Celui qui porte la plus grande responsabilité pour la catastrophe, qui protège ceux qui ont aidé l’ennemi en pleine guerre. Il ne peut plus rester en fonction. La Cour suprême doit déclarer qu’un tel homme ne peut nommer le prochain chef du Shin Bet. »
Gilad Kariv (Démocrates) : « Après l’annonce de Ronen Bar, la procureure générale doit ordonner l’ouverture d’une enquête criminelle exhaustive sur les allégations concernant la gestion mafieuse de Netanyahou et de son entourage. Bar a assumé ses responsabilités pour son échec, et maintenant c’est aux citoyens d’Israël d’imposer à Netanyahou d’assumer les siennes pour l’échec du 7 octobre et de l’envoyer chez lui. »
La députée Karin Elharar (Yesh Atid) a commenté : « Comme l’a souligné Ronen Bar dans sa lettre, il n’a jamais fui ses responsabilités, il voulait seulement assurer le bon fonctionnement du Shin Bet. Sa démission n’annule pas la nécessité d’un jugement éthique de la Cour sur son limogeage et sur les motivations douteuses de Netanyahou. »
Un dossier éliminé, mais les troubles politiques profonds du pays ne sont pas encore réglés, loin de là…
