Le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar a proposé une idée originale à la Banque d’Israël : annuler ou modifier certains billets de 200 shekels, notamment ceux qui sont entrés dans la bande de Gaza, afin de porter un coup aux capacités financières du Hamas.
La Banque d’Israël a répondu que la proposition n’était pas réalisable.
JDN
Aujourd’hui, une controverse a éclaté entre Gideon Sa’ar et la Banque d’Israël au sujet de sa proposition d’annuler la validité légale de certaines séries de billets de 200 shekels circulant à Gaza.
Selon Sa’ar, environ 80 % de la trésorerie détenue par le Hamas serait composée de ces billets, et leur retrait représenterait un coup sévère porté à l’organisation.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Sa’ar a présenté sa proposition et ajouté que, selon lui, la Banque pourrait même « colorer les billets en violet » afin d’invalider les stocks détenus par le groupe terroriste.
En réponse, la Banque d’Israël a rejeté la proposition, expliquant qu’aucune justification professionnelle fondée n’avait été présentée pour appuyer une telle mesure, et que la proposition ne répondait pas aux critères professionnels requis.
La Banque a souligné qu’une telle action pourrait également nuire à des citoyens innocents ayant reçu ces billets de manière légitime, et qu’en pratique, il n’est pas possible de mettre en œuvre cette mesure.
La réponse officielle conclut : « Le gouverneur de la Banque d’Israël n’a pas l’intention d’utiliser son autorité pour annuler un quelconque billet ou modifier la composition des billets en circulation. Les billets de 200 shekels, comme tous les autres billets et pièces, continuent et continueront d’avoir cours légal normalement. »
