Augmentation de la pression : le ministre de l’Énergie annonce la coupure de l’électricité vers la bande de Gaza

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Le ministre de l’Énergie, Eli Cohen, a ordonné à la compagnie nationale d’électricité de cesser l’approvisionnement en électricité vers la bande de Gaza. Actuellement, Israël fournit directement de l’électricité à une usine de dessalement d’eau située au centre de Gaza.

Des responsables israéliens déclarent : « La prochaine étape – l’arrêt de l’approvisionnement en eau pour le nord de la bande de Gaza ».

JDN

Un arrêt immédiat de l’électricité à Gaza

Le directeur général de la compagnie d’électricité israélienne, Meir Spiegler, a confirmé cette directive gouvernementale :

« Il n’y a actuellement plus d’électricité dans l’ensemble des zones de Gaza. Nous avons immédiatement exécuté l’ordre de coupure. Récemment, il ne restait qu’une seule connexion, et elle ne desservait qu’une station d’épuration des eaux usées. »

Dans la décision signée par le ministre Cohen, il est écrit :

« En vertu de mon autorité, conformément à l’article 7(d) de la licence accordée à la compagnie d’électricité le 4 septembre 1997, j’ordonne la cessation de la vente d’électricité à la bande de Gaza. »

Bien que Cohen n’ait pas précisé la date exacte de la mise en œuvre de cette coupure, le ton du document laisse entendre qu’il s’agit d’une mesure immédiate, sans indication de durée.

Contexte et impact sur Gaza

La semaine dernière, la municipalité de Deir al-Balah avait signalé qu’Israël avait interrompu l’approvisionnement en électricité de son usine de dessalement. Cependant, Israël a nié toute coupure volontaire, affirmant qu’il s’agissait d’un problème technique affectant l’usine.

Il est important de noter que ces dernières années, Gaza produisait une grande partie de son électricité de manière autonome. Toutefois, les frappes israéliennes auraient gravement endommagé la capacité énergétique du Hamas, compliquant encore davantage la situation.

Réaction du Hamas

Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a réagi en posant les conditions du mouvement pour une éventuelle reprise des négociations :

« L’adoption de nouvelles conditions pour la libération des otages, le retrait complet des forces israéliennes de toute la bande de Gaza, y compris de la zone frontalière, et un engagement à ne pas reprendre les combats à Gaza. »

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