« Les infâmes n’ont même pas réveillé les soldats dans les postes frontaliers, assassinés dans leur sommeil, et ils n’ont pas non plus ordonné l’évacuation de la fête Nova ! C’est révoltant ! Un simple appel au Premier ministre et toute l’histoire aurait été différente ! » écrit Yair Netanyahou avec colère.
JDN
Un message enflammé contre les responsables de la sécurité
Yair Netanyahou, fils du Premier ministre Benyamin Netanyahou, a publié cette nuit un post enflammé dans lequel il accuse les responsables de la sécurité de ne pas avoir réveillé son père après l’évaluation sécuritaire de la nuit précédant l’attaque du Hamas contre Israël. Il met également en garde contre une tentative d’étouffer la vérité.
« Pourquoi les participants aux discussions nocturnes dans les heures précédant l’attaque du 7 octobre – le chef du Shin Bet Ronen Bar, le chef d’état-major Herzi Halevi et le chef du renseignement militaire Aharon Haliva – n’ont-ils pas réveillé le Premier ministre ?! s’indigne-t-il.
« Ils pouvaient le joindre à tout moment, de jour comme de nuit, via son téléphone personnel, le téléphone rouge près de son lit ou la ligne fixe de la résidence. »
« Aucun civil ni aucun soldat n’aurait été tué ou enlevé si le Premier ministre avait été réveillé cette nuit-là ! Il aurait immédiatement donné l’ordre à l’armée et à l’armée de l’air d’être en état d’alerte maximale à la frontière et de tirer sur toute personne s’en approchant ! »
« Les infâmes n’ont même pas réveillé les soldats dans les postes frontaliers, assassinés dans leurs lits, et ils n’ont pas non plus ordonné l’évacuation de la fête Nova ! C’est révoltant ! Un simple appel au Premier ministre et toute l’histoire aurait été différente ! »
Accusations contre une future commission d’enquête
Il poursuit en dénonçant l’absence d’enquête approfondie sur les événements ayant précédé l’attaque du 7 octobre : « Je n’ai encore vu aucune ‘enquête’ militaire expliquant ce qui a été dit dans ces conversations nocturnes, quelques heures avant l’attaque du 7 octobre ! »
Il met également en cause une éventuelle commission d’enquête d’État, qu’il accuse par avance de chercher à dissimuler la vérité : « Une commission d’enquête ‘d’État’, nommée par le président de la Cour suprême, qui est politiquement de gauche, s’assurera en premier lieu d’étouffer la vérité derrière ces conversations nocturnes des dirigeants de la sécurité ! Après tout, ils font partie du même cercle que la Cour suprême, le parquet et les dirigeants de la gauche ! »