Le 20 février 2025, le Hamas a orchestré une macabre cérémonie de propagande en restituant les corps de quatre otages israéliens, dont deux nourrissons. Cette tragédie met en lumière le silence assourdissant des principales organisations internationales de défense des droits humains, qui semblent appliquer leurs principes de manière sélective lorsqu’il s’agit d’Israël.
De même, Human Rights Watch n’a émis aucune déclaration concernant l’utilisation indigne des otages à des fins de chantage. Bien qu’une mention de la famille Bibas soit apparue dans un rapport en juillet, cette attention ponctuelle semble être l’exception plutôt que la règle.
Des organisations dédiées à la protection des enfants, telles que Save the Children International et l’UNICEF, affichent également une absence de réaction préoccupante. Aucune d’entre elles n’a pris position contre l’utilisation d’enfants comme monnaie d’échange pour la libération de criminels. L’UNICEF, censée défendre chaque enfant, n’a évoqué les enfants Bibas qu’une seule fois, de manière superficielle, lors d’un briefing en septembre.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) n’a pas non plus rempli son rôle de manière adéquate. Pendant 500 jours, il n’a pas rendu visite aux otages, ne les découvrant que lors de leur restitution dans des cercueils ornés de slogans de propagande. Bien que le CICR ait timidement protesté contre ce traitement dégradant dans une déclaration la veille, il a néanmoins participé à cette mise en scène macabre.
Cette disparité flagrante dans les réactions des ONG soulève des questions sur leur impartialité. Lorsqu’il s’agit d’Israël, ces organisations sont promptes à formuler des accusations graves, telles que le génocide ou l’apartheid, souvent sans preuves substantielles. En revanche, face aux exactions du Hamas, leur silence ou leurs réactions tardives témoignent d’un double standard évident.
Il est impératif que la communauté internationale reconnaisse cette partialité et exige des ONG qu’elles appliquent les principes des droits humains de manière cohérente et non biaisée. La défense des droits fondamentaux ne doit pas être instrumentalisée à des fins politiques, mais doit rester fidèle à son objectif premier : protéger la dignité et la vie de chaque être humain, indépendamment de sa nationalité ou de son origine.
Le silence des organisations internationales de défense des droits humains face aux exactions du Hamas constitue une trahison des valeurs qu’elles prétendent défendre. Pour restaurer leur crédibilité et véritablement promouvoir la justice, ces ONG doivent adopter une approche impartiale, dénonçant toutes les violations des droits humains, qu’elles soient commises par des États ou des acteurs non étatiques. Seule une telle démarche permettra de garantir une protection authentique des droits de tous les individus, y compris ceux d’Israël.