La réponse de Trump qui paraît farfelue consiste à dire simplement « reprenez vos citoyens, ce n’est pas à Israël de les prendre en charge ». Tous ceux qui étaient habitués au principe d’une injustice à l’égard d’Israël s’étonnent, y compris des Israéliens à qui on avait fait avaler la couleuvre.
Cela étonne beaucoup de monde, que de revenir à la raison, car il avait pris pour acquis qu’Israël devait résoudre un problème fabriqué de toutes pièces par les Arabes eux-mêmes. Quelque part c’est un retour à l’envoyeur, et les chancelleries du monde entier devront le comprendre.
Cette logique pourrait aussi s’appliquer à la Judée Samarie, et là c’est une autre histoire.
A la Maison-Blanche on déclare que « Le plan de Trump a été rédigé en même temps que sa déclaration aux côtés de Netanyahou »
La porte-parole de la Maison-Blanche a révélé que le plan de Trump concernant l’émigration des Gazaouis et la prise de contrôle de la bande de Gaza a été rédigé pendant qu’il s’exprimait. Elle a également ajouté que le président des États-Unis est déterminé à éradiquer l’organisation terroriste Hamas et à promouvoir la paix dans toute la région. Selon elle, sa proposition de contrôle américain sur la bande de Gaza « souligne cet engagement ».
La porte-parole de la Maison-Blanche, Caroline Leavitt, a révélé ce mercredi soir que le plan de Trump concernant l’émigration des Gazaouis et la prise de contrôle de la bande de Gaza a été rédigé « pendant qu’il s’exprimait, en le dévoilant au monde et au peuple américain ».
Elle a ajouté que le président des États-Unis est déterminé à éradiquer l’organisation terroriste Hamas et à promouvoir la paix dans toute la région, c’est pourquoi il a décidé de prendre la responsabilité de la bande de Gaza.
Selon elle, sa proposition de contrôle américain sur la bande de Gaza « souligne cet engagement ». Elle a décrit Trump comme un « penseur hors norme » et un « leader visionnaire » capable de « résoudre des problèmes que d’autres considèrent comme insolubles ».
Toutefois, la porte-parole a précisé que « le président ne s’est pas engagé à envoyer des soldats à Gaza » dans le cadre de son plan de contrôle américain sur la région.
En Égypte, on commence à comprendre : le plan de Trump n’est pas juste un ballon d’essai
Un haut responsable militaire égyptien estime que Trump prévoit de mettre en œuvre le déplacement de la population gazaouie de son territoire – et qu’il dispose d’un plan détaillé pour contraindre Le Caire à accepter d’accueillir les réfugiés.
Depuis les dernières heures, le monde entier tente de décrypter l’intention derrière l’annonce controversée du président américain Donald Trump concernant son projet immobilier dans la bande de Gaza. Ses plans visant à déraciner toute la population gazaouie de son territoire – ce qui pourrait être considéré comme un nettoyage ethnique selon le droit international – sont-ils réellement concrets, ou s’agit-il simplement d’un titre qui sera bientôt oublié dans le prochain cycle médiatique ?
En Égypte, l’un des pays que Trump essaie de persuader d’accueillir les réfugiés, la crainte grandit que ce ne soit pas qu’un simple ballon d’essai, mais bien un projet réel. Un haut responsable de l’armée égyptienne a déclaré aujourd’hui (mercredi) à la chaîne Al-Arabiya : « Il a répété le sujet environ 20 fois », ajoutant que le président américain a également des plans pour forcer la main de l’Égypte et de la Jordanie afin qu’elles acceptent les réfugiés, notamment en suspendant l’aide économique ou en retardant l’octroi de visas aux citoyens.
Il attire également l’attention sur les déclarations de l’émissaire de Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, qui a affirmé que l’accord de cessez-le-feu n’était pas satisfaisant. « À ce stade », estime le haut responsable, « la probabilité que la deuxième phase du cessez-le-feu soit appliquée est quasi nulle ».
Comme on s’en souvient, le président des États-Unis Donald Trump a dévoilé cette nuit sa vision pour l’après-Gaza, qui comprend une prise de contrôle américaine sur la région et le déplacement de 1,8 million de Palestiniens vivant dans la bande de Gaza vers la Jordanie, l’Égypte et d’autres pays.
« La bande de Gaza a été un symbole de mort et de destruction, néfaste pour ses habitants, particulièrement pour ceux qui y vivent. C’est un endroit maudit qui ne mérite pas d’être reconstruit pour ces gens qui ont combattu, sont morts et ont mené une vie misérable », a-t-il déclaré dans le Bureau ovale, aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. « À la place, nous nous tournerons vers des pays au cœur humanitaire, où nous transférerons finalement les 1,8 million de personnes ».
Selon lui, malgré leur opposition initiale, le roi de Jordanie Abdallah II et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi « ouvriront leur cœur ». Toutefois, il estime que d’autres pays accepteront également d’accueillir les réfugiés : « Peut-être vivront-ils dans un seul pays, ou peut-être dans huit ou douze pays. Les nations riches paieront pour cela ».
Concernant l’avenir de la bande de Gaza, Trump a déclaré : « Elle pourrait devenir la Riviera du Moyen-Orient. J’envisage une propriété américaine à long terme, cela apportera une stabilité durable. Tous ceux à qui j’ai parlé savent que cette décision n’a pas été prise à la légère. Posséder cette région sera une chose extraordinaire ».
JForum.fr