L’ONU sous pression après les révélations sur l’UNRWA : des accusations accablantes
Les récents témoignages concernant l’implication présumée de l’UNRWA dans la détention d’otages israéliens et son lien avec des activités terroristes ont déclenché une vague de réactions internationales. Philippe Lazzarini (notre photo), commissaire général de l’agence, a qualifié ces allégations de « troublantes et choquantes », tout en niant toute responsabilité, affirmant que l’UNRWA avait perdu le contrôle de ses bâtiments à Gaza dès son évacuation en octobre 2023.
L’une des révélations les plus choquantes concerne le cas de Yonatan Samarno. Son père, lors d’une manifestation devant le siège de l’UNRWA en Israël, a accusé l’organisation d’être complice de l’enlèvement et du meurtre de son fils. Selon lui, un travailleur social de l’agence aurait directement participé au transfert du corps en territoire palestinien. « L’UNRWA a du sang sur les mains », a-t-il dénoncé, accusant ses écoles d’endoctriner les jeunes au lieu de leur fournir une véritable éducation.
Face à ces accusations, l’ONU tente de défendre l’agence. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies, a exhorté Israël à revenir sur sa décision de fermer l’UNRWA sur son territoire. Il a mis en garde contre les conséquences humanitaires pour les réfugiés palestiniens de Gaza, estimant que l’organisation reste indispensable.
Cependant, Israël a acté un changement radical en adoptant la « loi UNRWA », interdisant à l’agence de fonctionner sur son sol. Cette décision, votée à une écrasante majorité à la Knesset, entraîne également une rupture totale des relations entre l’État hébreu et l’organisation, avec des répercussions sur ses opérations dans d’autres pays.
Alors que l’ONU appelle à une enquête indépendante, Israël poursuit son offensive contre l’UNRWA, déterminé à prouver que l’agence ne serait pas seulement un acteur humanitaire, mais aussi un outil infiltré par des éléments extrémistes.