Le rapport annuel sur le bonheur mondial publié mardi par le réseau de développement durable (SDSN – Sustainable Development Solutions Network) a classé Israël à la 11ème place des pays les plus heureux du monde pour la troisième année consécutive. Les États-Unis eux sont arrivés 13ème, le Royaume-Uni 23ème et la France en 32ème position seulement.
Le top 10 de cette année était le Danemark, la Suisse, l’Islande, la Norvège, la Finlande, le Canada, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et la Suède.
Le rapport, préparé par le SDSN et l’Earth Institute de l’Université de Columbia, a été publié à Rome en anticipation de la journée mondiale du bonheur le 20 mars.
Lorsque la publication de ce rapport a été lancée pour la première fois en 2012, Israël avait été classée au 14e rang parmi les 156 pays étudiés.
« Il y a là un message très fort pour mon pays, les États-Unis, qui est très riche, est devenu encore plus riche au cours des 50 dernières années, mais n’en n’est pas devenu plus heureux pour autant », a déclaré le professeur Jeffrey Sachs, chef de la SDSN et conseiller spécial du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
Le message est clair : une société qui ne cherche que l’argent poursuit le mauvais objectif, son tissu social se détériore, la confiance sociale se détériore, la confiance dans les institutions se détériore.
Dans le but d’étudier les bases scientifiques de la mesure et de la compréhension du bien-être subjectif, le rapport, qui en est à sa quatrième édition, classe 157 pays par niveau de bonheur en utilisant des facteurs tels que le produit intérieur brut (PIB) par habitant et les années d’espérance de vie en bonne santé. Mais il inclue également le facteur «avoir quelqu’un sur qui compter en cas de coup dur» et le niveau de corruption dans le gouvernement et les entreprises.
Quand les pays ne poursuivent avec persévérance que des objectifs individuels, tels que le développement économique, et négligent les objectifs sociaux,environnementaux et spirituels, les résultats peuvent être très défavorables pour le bien-être humain.
Ces dernières années, de nombreux pays ont connu une croissance économique au prix d’une forte augmentation des inégalités, de l’exclusion sociale et de graves dommages à l’environnement.
